lundi 3 octobre 2011

Après tout, l’autoentreprise n’est qu’un statut juridique parmi d’autres… (Catherine Choffat)

Ca y est, la fièvre est retombée, l’effet de mode commence à passer, l’autoentreprise va pouvoir être désacralisée. Ce statut « magique » qui a fait croire à des milliers d’entrepreneurs que tout à coup créer une entreprise se faisait en claquant des doigts et avec zéro risques… comment peut-on être si naïf ?
Ce statut est né d’une double volonté politique : essayer de diminuer – au moins un peu – les activités non-déclarées (comprenez tout ce qui se fait « au black ») et promouvoir l’entrepreneuriat dans un contexte économique difficile où la création d’entreprise apparaît comme un facteur puissant de croissance.

Objectif louable, mais comme d’habitude le discours politique exagéré a fait croire à l’impossible à beaucoup de personnes en difficulté et qui ont vu dans ce statut une planche de salut.
Sans parler des abus de certains employeurs qui ont vite vu son intérêt pour « externaliser » leurs charges de personnel (mais ceci est un autre débat).
Donc tout à coup des milliers de personnes se sont improvisés chefs d’entreprise, sans stratégie définie, sans plan marketing, sans la moindre notion de rentabilité de leur activité.

« Ben oui, pour créer y a qu’à s’inscrire sur Internet et ensuite y a pas de charges ». Et les demandes de formation et d’accompagnement ont fondu comme neige au soleil : à l’époque je travaillais pour Pôle Emploi et plus personne ne voulais des formations gratuites proposées aux demandeurs d’emploi créateurs d’entreprise.

Résultat : selon l’ACOSS, seul un tiers des autoentrepreneurs a généré du chiffre d’affaires depuis le début de leur activité. En 2010, le CA global était de 3,1 milliards d’€ pour 600 000 autoentrepreneurs, soit un CA annuel par personne d’un peu plus de 15 000€ !!!!! (en ne prenant qu’un tiers d’entreprises générant du CA, sinon on tombe à 5 000€ par an et par personne) Le détail des chiffres est ici.

Ce qui prouve bien que ce statut est tout à fait adapté aux activités complémentaires. Mais on ne peut pas décemment développer un réel projet d’entreprise :
 - sans stratégie commerciale,
 - sans connaissance des coûts de son activité,
 - et dans un statut juridique aussi étriqué (comment vivre de son activité avec des CA limité à 81 500€ pour les commerçants et 32 600€ pour les autres ?).

Car après tout, l’autoentreprise n’est qu’un statut juridique parmi d’autre. Et le choix du statut juridique n’est qu’un détail quand on crée une entreprise ! Ce qui importe c’est avant tout le projet en lui-même et la façon dont on va le vendre à ses clients potentiels !

Donc futurs autoentrepreneurs, s’il vous plait n’oubliez pas que sans clients, pas de chiffre d’affaires !

Article de Catherine Choffat sur

1 commentaire:

  1. Halo, je suis Helena Julio de l’Équateur, je veux bien parler de Le_Meridian Funding Investors sur ce sujet. J'ai tout essayé pour obtenir un prêt de mes banques ici en Équateur, mais ils m'ont tous refusé parce que mon crédit était faible, mais avec la grâce de Dieu, j'ai appris l'existence de Le_Meridian. J'ai donc décidé d'essayer de demander le prêt. avec l’aide de Dieu, ils m’accordent un prêt de 500 000 USD à la demande de prêt que mes banques ici-même en Équateur m’ont refusée. C’était vraiment génial de faire affaire avec elles et mes affaires marchent bien maintenant. Voici le courrier électronique de Le_Meridian Funding Investment / Contact WhatsApp si vous souhaitez faire une demande de prêt auprès de ce dernier.

    RépondreSupprimer