mardi 28 février 2012

Tour de France du Conseil

Retrouvez vos consultants Lemoine Conseil lors du passage du Tour de France du Conseil à Toulouse le 8 mars

"C’est à partir du mois d’octobre 2011 que se déroulera le Tour de France du Conseil.

La FNCPC, en partenariat avec le Ministère de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi,entend donner un éclairage fort sur la filière du conseil à travers cet événement en démontrant aux entreprises tout le bénéfice qu’elles peuvent retirer du recours au conseil, aux consultants l’intérêt de rejoindre les Chambres Professionnelles et aux institutionnels que nos CPC sont de véritables partenaires. Notre rôle consiste non seulement à animer localement et nationalement la filière du conseil mais aussi être, à travers nos adhérents, les véritables acteurs du développement économique de nos territoires.
Le Tour de France du Conseil fera escale dans 14 capitales régionales. Le thème central de ces journées sera « L’apport du Conseil et de l’innovation pour mieux sortir de la crise ». Des institutionnels et des chefs d'entreprises viendront témoigner de l'importance du conseil au quotidien. De nombreux diagnostics d'entreprises seront réalisés,ainsi que des interviews de dirigeants et d’institutionnels. Toutes ces données alimenteront le livre blanc qui devrait être présenté lors de la dernière journée du Tour de France du Conseil qui se déroulera en 2012 à Paris et qui prendra la forme d’une Journée Nationale du Conseil. "


Avec la FNCPC le conseil,
la création de valeur

et l'innovation gagnent du terrain !


Dominique ALLIOT
Président de la FNCPC
La Chambre Professionnelle du Conseil Midi-Pyrénées en partenariat avec la CICF et la DIRECCTE, avec le soutien de la CCI Toulouse vous convient à cette étape du Tour de France du Conseil à Toulouse :

le 8 mars 2012
sur le site d’Entiore (ESC Toulouse).

Conférence, témoignages et conseils structureront une journée autour de la création de valeur et de l’innovation ; les entreprises auront accès à des échanges individuels avec des consultants.

A destination des entrepreneurs :
09h-12h30 – Conférence et débats pour une prospective
10h-16h30 – Consultations expresses, échanges avec les consultants

A destination des consultants :
16h30 – 18h30 – Ateliers de travail et d’échanges


CPC Midi-Pyrénées
Maison des associations

81 rue Saint Roch
BP 74184
31031 TOULOUSE cedex 4


mardi 21 février 2012

Pourquoi faire appel à un consultant !!

Faire appel à un consultant pour quoi faire ? Ses prestations sont chères et il vend du vent !! Il va vouloir m’apprendre mon métier alors que cela fait 20 ans que je le fais !!! Et puis je n’en ai pas besoin ma société va bien ! Je ne peux plus faire appel à un consultant je n’ai plus de trésorerie !

Ce sont des lieux communs que nous entendons fréquemment à propos des consultants et du conseil aux entreprises… C’est mal connaitre et reconnaitre le rôle d’un consultant et de ce qu’il peut vous apporter dans le développement ou la sauvegarde de votre entreprise.
Il parait totalement naturel de faire appel à un comptable pour votre comptabilité, un avocat pour les questions juridiques... Cependant, le chef d’entreprise pense rarement à prendre contact avec un consultant pour le marketing, l’organisation générale ou celle d’un service, la mise en place d’une stratégie, la gestion ou le pilotage.
Néanmoins, les chiffres parlent d’eux mêmes : plus de 80 000 faillites d’entreprises en France par an… Il peut s’agir d’un de vos clients, d’un de vos fournisseurs ou peut-être de vous !!!
Beaucoup de ces faillites auraient pu être évitées si les solutions avaient été apportées et des décisions prises à temps, si le chef d’entreprise avait pu prendre le recul nécessaire, analyser la situation objectivement en faisant appel à des compétences complémentaires pour faire face à un environnement de plus en plus complexe.
En effet, le rôle d'un consultant est d'aborder les choses d’un regard neuf, neutre et bienveillant, et d'apporter son expertise et son expérience à ses clients (améliorer ses produits ou services, innover sur des produits, adapter son marketing et sa communication à une clientèle changeante, mieux connaitre ses concurrents, mettre en place une stratégie de période de crise…).
Justement, l'écoute et la prise de recul dont fait preuve le consultant forment la clé de voute de la réussite de sa mission. L'apport d'un conseil personnalisé dans ses domaines d'expertise, et en fonction des attentes du client, et des besoins de l'entreprise sont un gage de réussite.
Le consultant aide, accompagne l’entrepreneur à atteindre de nouveaux objectifs, à résoudre des problématiques, trouver des solutions et à se projeter dans l’avenir.
Un consultant contribue aux objectifs de développement de l’entreprise en suggérant des pratiques qu'il maîtrise et qu'il a éprouvées dans d'autres contextes. Il aide également l’entreprise à s’ouvrir à des techniques reconnues par ailleurs, mais aussi facilite la tâche de l'entrepreneur en lui apportant une expérience, et ainsi lui fait gagner un temps précieux.
Partager ses expériences avec l’entrepreneur ou le chef d’entreprise, c’est aussi lui permettre de limiter les risques et d’éviter les pièges. Les consultants sont encore plus importants dans les TPE PME car si les grandes entreprises ont toutes les compétences en interne, les petites entreprises ne peuvent avoir en interne par exemple, de responsable marketing, de directeur de la stratégie ou de directeur adjoint.
Lemoine Conseil vous apporte ici une méthodologie qui facilite la prise de décision et le développement des TPE PME. Faire un choix, c’est avant tout avoir le choix.

jeudi 9 février 2012

3 700 entreprises soutenues par Oséo Midi-Pyrénées en 2011

Laurent de Calbiac, directeur régional d’Oséo Midi-Pyrénées a dressé ce jeudi le bilan 2011 de l’entreprise publique. Avec 3700 entreprises soutenues dans la région pour 1,2 milliard d’euros de financement, l’activité est restée à un niveau très soutenu. 2012 devrait notamment voir la création d’Oséo Industrie.

Malgré un climat financier incertain, Oséo a maintenu son activité. Le nombre d’entreprises soutenues augmente (3700 entreprises contre 3400 en 2010) mais le montant des financements reste stable (1,2 milliard d’euros en 2011 cotre 1,3 en 2010). L’aide à l’innovation représente 64 millions d’euros de financement. En ce qui concerne l’activité de garantie, 412 millions d’euros de prêts garantis ont été accordés en faveur de l’investissement. 446 millions d’euros de financement ont été mis en place en partenariat avec les banques et les organismes de fond propre (+ 27% par rapport à 2010). Enfin, Oséo développe également une activité «moins connue mais rentable » selon Laurent de Calbiac, c’est le « court terme » : en 2011, 242 millions d’euros de créances ont été financées. 

2012 : les nouveautés

« Les 3 i restent notre cœur de cible : Investissement, Innovation, International » affirme Laurent de Calbiac. Pour autant, Oséo se dirige en 2012 vers de nouvelles missions avec notamment la création d’Oséo Industrie. «  Un 4ème i qui me réjouit » s’est félicité Jean-Claude Maillard, PDG de Figeac Aéro, sous- traitant aéronautique qui bénéficie largement des services d’Oséo. Oséo Industrie sera dotée d’un milliard d’euros de fonds propre et par effet de levier, devrait pouvoir prêter plus de 10 milliards d’euros aux entreprises de taille intermédiaire (ETI).

Autre nouveauté, Oséo accueille dans ses bureaux en région les équipe de FSI Région (le Fond Stratégique d’Investissement, doté de 350 millions d’euros).

Enfin, depuis début début janvier Oséo délivre le rescrit pour sécuriser l’éligibilité au Crédit impôt recherche des dépenses de R&D des PME et ETI. Un document opposable à l’administration fiscale et « un label pour les entreprises » selon Laurent de Calbiac.

Sophie Arutunian

En savoir plus :
• Au niveau national, Oséo annonce avoir soutenu en 2011 84 000 entreprises (+5% par rapport à 2010) qui ont obtenu 31 milliards d'euros de financement (+7% par rapport à 2010)

• 2011 a été marquée par la fusion juridique des différentes entités constitutives d’Oséo en une entreprise unique, Oséo SA. Son capital a été augmenté de 440 millions d’euros, issus principalement du produit de la taxe sur les bonus bancaires et d’une partie des fonds issus du Programme d’investissements d’avenir.

• Oséo, dont l’actionnaire majoritaire est l’Etat, est une entreprise positionnée sur 3 métiers : l’aide à l’innovation, la garantie des concours bancaires et des investissements en fond propres, et le financement en partenariat. Par ailleurs, Oséo effectue chaque année une étude de la conjoncture des PME, et en Midi-Pyrénées, 2011 a été une année satisfaisante. Malgré un revirement au second semestre on constate une reprise modérée de l’emploi dans la région. Un constat qui corrobore l’enquête menée par la Banque de France



Parmi ces 3 700 entreprises, figurent quelques uns de nos clients que nous avons eu le plaisir d'accompagner cette année riche de projets.

jeudi 2 février 2012

Le Cradle to Cradle, la nouvelle révolution industrielle

Le terme est encore peu connu et pourtant, il s’agit de l’actuelle révolution industrielle. Le Cradle to Cradle réinvente la production, le processus de conception des objets, le design, en somme, le système capitaliste. Quant aux déchets, ils n’existent plus ! Explications. 
 
Vous connaissez le compostage des matières organiques, épluchures de pommes de terre, os de poulet et autres écorces de clémentine ? Et bien le Cradle to Cradle se propose de l’appliquer à tous les objets ! Soit le produit retourne au sol et constitue un nutriment biologique, comme les feuilles qui tombent des arbres. Soit le produit retourne à l’industrie, comme nutriment technique, indéfiniment réutilisable.

“Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme”
L’idée : repenser tout le cycle de vie du produit depuis sa création jusqu’à sa transformation. En utilisant une métaphore bouddhiste, c’est un peu comme si l’on cherchait à ce que le produit se réincarne à travers plusieurs vies.

Ce sont William Mc Donough, architecte et designer et Michael Braungart, chimiste qui sont à l’origine du mouvement. Leur livre, Cradle to Cradle est un manifeste pour une philosophie et une pratique nouvelle de la production et de l’écologie. Les deux auteurs soutiennent une “empreinte écologique positive”, à travers l’éco-conception et une garantie de qualité.

Et cela va bien au-delà du recyclage pratiqué jusqu’alors. Avec le Cradle to Cradle, autrement dit “Berceau à Berceau”, tout est propre dans le processus de création et tout est recyclable à l’infini. Pourquoi Berceau à Berceau ? Car tout doit revenir d’où il vient. Souvenez-vous de vos cours de Physique-Chimie : “Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme”, Lavoisier. Le maître mot donc, l’“éco-efficacité” qui n’opposerait plus croissance économique et écologie.

Une autre vision de l’économie
Ainsi, le processus de production n’est plus linéaire mais bien circulaire. “Nous partons du principe que les déchets, quels qu’ils soient, constituent de la nourriture, waste = food”, explique Ignasi Cubiña, directeur et cofondateur de Eco Intelligent Growth, une entreprise qui promeut l’écologie industrielle à travers le procédé du Cradle to Cradle en Espagne.

Ce principe change totalement la vision de l’économie. En effet, le capitalisme gère la rareté, mieux dit, il crée artificiellement de la rareté pour générer du profit. Or, le Cradle to Cradle gère l’abondance. Pour autant, le Cradle to Cradle ne milite en aucun cas pour la décroissance : il ne s’agit pas de réduire la consommation, mais plutôt les processus industriels de production. Un des objectifs : éviter, l’extraction des minéraux . En somme, il s’agit d’un système redessiné pour devenir entièrement renouvelable.

Promouvoir l’abondance
Ainsi, selon Ignasi Cubiña, il faut promouvoir l’abondance de la matière vivante et non-vivante, et non pas l’accumulation de la richesse monétaire, pour un monde plus juste. Tout repose sur la circulation de l’énergie. “C’est la seule chose qui ne soit pas limitée !”, s’enthousiasme Ignasi, et de poursuivre : “Nous voulons concevoir un monde pour 9 milliards de personnes. Lorsque nous affirmons que nous nous inspirons de la nature, c’est que nous partons du principe que dans la nature il n’existe pas le concept de déchet ni de pollution”, insiste-t-il.

En effet, dans la nature, les espèces animales et végétales cohabitent et s’enrichissent mutuellement : les déchets des uns deviennent la nourriture des autres. La question est d’appliquer ce système à l’économie… Or, celle-ci se définit par l’organisation politique de la production et de l’échange des richesses sociales. Les solutions existent bel et bien, tout repose donc sur une volonté politique et une détermination individuelle de changer les choses.

Valérie Zoydo in http://www.rezolemag.com