vendredi 27 janvier 2012

Stratégies de réussite, pour vaincre la crise

On parle d’incertitude économique. On parle de récession. Mais on parle aussi de stratégies gagnantes.

Michael Porter, stratège marketing et d’entreprise de renommée mondiale, est parfois victime de son propre succès. Nous employons quotidiennement son vocabulaire (ex : chaîne de valeur, avantage concurrentiel, différenciation). Nous pensons alors maîtriser ses théories. Et pourtant, peu de managers et entrepreneurs en font un réel bon usage.

Les grandes idées de Porter sont souvent réduites à une application dans de petites actions. L’avantage concurrentiel, par exemple est souvent réduit à dire ‘toutes nos idées sont bonnes’. Tout programme ou plan marketing est appelé ‘stratégie’. Les directions confondent différentiation et différence.

Les quelques stratégies énoncées ici permettent d’assembler de bonnes vieilles méthodes avec de nouvelles. Vous y trouverez de très bons conseils. Certains sont contraires à des énoncés d’autres théoriciens marketing.

Peut-être réaliserez-vous que vous n’avez pas de réelle stratégie. Mais il n’est jamais trop tard.
 
Quelques stratégies d’entreprise, de Porter

•    Dans le contexte d’incertitude économique actuel, la flexibilité est dite ‘meilleure source de profit’. Mais cette flexibilité ne permettra pas à votre entreprise de se marquer dans l’esprit de vos clients. Vous ne pourrez pas développer de compétence reconnue et renforçant votre identité dans le temps. Pour votre stratégie d’entreprise, trop de changement peut être aussi désastreux que de ‘fixation’. Ok, je ne dis pas que vous ne devez pas être figez. Pensez à un minimum de flexibilité mais aussi à développer votre identité, votre marque et compétence, de façon durable.

•    Ne vous sentez pas obligé de vouloir contenter tout vos clients. Ne cherchez pas à satisfaire tout le monde. Une bonne stratégie mécontente volontairement certaines personnes.

•    Etablir et s’engager dans une stratégie ne demande pas d’être voyant. Il n’y a pas besoin de faire de prédiction sur le futur. S’engager améliore votre capacité d’innovation et d’adaptation, ce qui est très important dans l’économie actuelle.

•    La croissance n’a aucun sens si vous ne réalisez pas de réel profit. Le profit de votre business est bien plus important que vos parts de marché ou que le nombre de vos ventes.

•    L’avantage concurrentiel ne consiste pas à ‘faire mieux’ que vos concurrents. Il vise à créer une valeur unique aux yeux de vos clients.

•    Ne sous-estimez ou surestimez pas l’importance de l’exécution de votre stratégie. Une bonne mise en pratique ne sera certainement pas un avantage durable mais sans elle, la meilleure stratégie ne sera d’aucune utilité.

Est-ce que ces quelques stratégies vous semblent évidentes ? Trouvez-vous qu’elles vont à l’encontre de ce que pensent et font la plupart des entrepreneurs et managers ?

Notre économie vit actuellement de grands mouvements. De nombreux secteurs et pays sont en réelles mutations. Mais les fondements des enseignements de Porter sont toujours d’actualité. Ils expliquent comment votre entreprise peut conserver son avantage concurrentiel. Mais il met également en évidence l’importance croissante d’établir une stratégie solide, et certainement en ces périodes d’incertitudes économiques.

mercredi 11 janvier 2012

Restaurateurs Independant REVEILLEZ-VOUS !!!

Pour une fois, nous publions un coup de gueule d'un confrère en Bourgogne...sa vision est pertinente et rejoint la démarche de Lemoine Conseil. Pierrick Cardona tout comme Lemoine conseil accompagne les restaurateurs dans leur développement et leur croissance.

"Tant que les hôteliers et restaurateurs indépendants ne comprendront pas qu'ils doivent s'équiper d'outils et d'armes aussi performantes voir plus performantes pour rivaliser avec les enseignes nationales et internationales, ils ne se sauveront pas et mettront tous petit à petit la clef sous la porte ...

Les métiers des secteurs changent, quand il y a 20 ans une bonne assiette avec des produits de qualité était le seul point incontournable pour faire marcher son établissement, aujourd'hui il faut être un PILOTE et driver son établissement au gramme et au centime près...

Les entreprises de restauration et d'hôtellerie qui fonctionnent bien sont managées par des businessmen, plus par des passionnés du secteur ... alors si comme moi vous êtes passionné, donnez vous les moyens de réussir en jouant à armes égales... sinon demain, il n'y aura plus que des franchises et des étoilés ... le bistrot du coin aura disparu ... regardez en province ça a déjà bien commencé ...

Quand j’entends des patrons, propriétaires, gérants qui me disent : « Ma fréquentation est en baisse, mon ticket moyen est en baisse je bosse comme un fou du matin au soir et une fois mes fournisseurs, les salaires de mes employés, mes charges payées il ne me reste plus rien pour me rémunérer et je termine mon exercice comptable en négatif, j’en peux plus... je suis au bout du rouleau »

C’est bien qu’il y a un soucis … surtout qu’entre temps 3 franchisés ont ouverts leurs portes à moins de 500 mètres et que tout roule pour eux …

Ouvrez les yeux !!! Réagissez !!! Formez-vous, sortez les balances et comptez vos centimes !!!…

Entendons nous bien, je ne vous jette pas la pierre … ce n’est pas que vous qui ne voulez pas, c’est que vous ne savez pas.. Je ne remets pas en cause tout ce qui fait votre « cœur de métier » mais aujourd’hui un savoir annexe est nécessaire.

N’ayez pas peur des conseils et experts, le prix des missions est en adéquation avec vos établissements et proportionnel à la performance que peut vous apporter un expert métier…

Une facture de 3000€ peut vous faire économiser jusqu'à 30 000€/an.

Vous avez également la possibilité de profiter de votre « cotisation » formation. Les groupes de restauration ne s’en privent pas, alors une fois de plus, pourquoi pas vous !!!

Au sujet de l’augmentation de TVA certains me disent : « Ho, c’est rien, 1.5% d’augmentation de TVA » je vous mets au défi de demander à un contrôleur de gestion de groupe de restauration d’entendre les mêmes mots dans sa bouche. Ces derniers ont déjà mis en place depuis plusieurs mois des plans d’actions afin de lisser les contre coûts Alors pourquoi pas vous !!!!

Sans être alarmiste
Le marché est vaste et les clients ne manquent pas, VOUS avez votre rôle à jouer ne baissez pas les bras

Courage !!!!

Pierrick Cardona
RHD-Conseil
www.rhd-conseil.fr/



Et pour finir, Lemoine Conseil possède une expertise en gestion de Restaurant traditionnelle. Nous avons accompagné un grand nombre de restaurateurs en France et en Espagne.. toujours avec succès. !!!

La RSE, une obligation en devenir pour les TPE PME

La Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE) est la déclinaison du principe de développement durable appliqué à l’entreprise. Une entreprise RESPONSABLE est une entreprise soucieuse bien évidement de sa performance, de sa croissance, de sa rentabilité, mais dont les paramètres environnementaux et sociaux de ses activités sont clairement intégrés à sa stratégie.

La RSE est une démarche transverse et globale à toute l’entreprise dans le cadre de la mise en place de sa stratégie de développement et de croissance. La RSE permet d’associer logique économique, responsabilité sociale et écoresponsabilité.

Les TPE PME, les artisans, les commerçants sont porteurs des mêmes enjeux sociétaux, que les grands groupes, et peuvent, comme ses grandes entreprises, pâtir dans leur développement et dans  leur croissance d’une défaillance dans leur fonctionnement social ou environnemental qui éloignerait d’elles une partie de leurs clients ou de leurs partenaires. 

Suite de l'article sur http://lemoineconseil.fr/blog

mardi 10 janvier 2012

Toulouse se dote d’une agence de développement économique : ouverture prévue en mars

Nom de code : AMDE pour Agence métropolitaine de développement économique. Le Grand Toulouse va mettre en place ce nouvel outil en partenariat avec la CCI de Toulouse. Ouverture prévue courant mars.

C’est l’un des nouveaux dossiers du Grand Toulouse : pour 2012, la communauté urbaine va mettre en place une agence de développement économique, qui selon le maire Pierre Cohen, « travaillerait en bonne collaboration avec les agences régionales déjà existantes, comme Midi-Pyrénées Expansion et Midi-Pyrénées Innovation ». Sous statut associatif loi 1901, cette agence sera bicéphale, avec une présidence et une vice-présidence qui sera assurée par un élu de Grand Toulouse et un élu de la Chambre de commerce et d’industrie.

Baptisée Agence métropolitaine de développement économique (AMDE), cette agence est portée par les deux collectivités. Ses statuts et ses représentants devraient être choisis en conseil de communauté urbaine le 9 février. Sa mise en service opérationnelle est espéré dans la foulée, courant mars.

On sait que le Grand Toulouse souhaite organiser sa politique de développement économique. Déjà, un directeur général adjoint, Eric Tardieu, avait été nommé il y a tout juste un an, sur le développement économique, l’emploi et le rayonnement international.

L’EFS attendu au Cancéropole de Toulouse

 

Cette agence interviendrait donc comme un nouvel outil au service de l’accompagnement des projets urbains. En effet, avec le site du Cancéropole, celui du Montaudran Aerospace Campus ou encore le futur complexe Toulouse Matabiau, la Ville rose doit gérer des zones de dynamisme économique qui dépassent celui des simples ZAC. Cette agence pourra intervenir comme bras armé de la ville et de la CCI pour accompagner ces zones. « L’Oncopole est visible par Pierre Fabre, Sanofi ou encore l’Itav », poursuit Pierre Cohen. « Mais nous avons la responsabilité d’y attirer d’autres PME et grandes comptes. L’Etablissement Français du Sang par exemple, souhaite s’installer sur le site. »

Le Grand Toulouse, qui au passage, change pour devenir Toulouse Metropole, espère avec cette agence est mieux identifié en national comme à l’international. Car la ville est présente dans certains classements, comme le baromètre AFII* qui place la ville « au troisième rang des métropoles françaises challengers de Paris comme ville entreprenante de demain, derrière Lyon et Marseille-Aix ». Mais absente d’autres, comme le Cushman & Wakefield qui traduit la perception des 500 entreprises européennes, ou encore le classement des Banques Populaires qui mesure la satisfaction des entrepreneurs quant aux offres dispensées sur le territoire. Il y a donc du pain sur la planche.
M.V.
Photo R.G. - Touléco

*AFII : L’Agence française pour les investissements internationaux