mardi 13 décembre 2011

La stratégie marketing ?

Il s’agit de décisions qui engagent l’entreprise sur le moyen et le long terme. Le développement ou plus simplement la pérennité de l’entreprise dépendent de sa capacité à construire, à gérer et à faire évoluer un portefeuille de produits/services.

Ces choix seront forcement influencés par la volonté stratégique des dirigeants, l’évolution de la technologie et l’évolution des comportements.

Cette réflexion stratégique sur le portefeuille de produits n’a de sens que si, simultanément et de manière systématique, il y a confrontation entre ces choix possibles en termes de produits et l’existence d’un marché.

Mais l’entreprise n’est pas confrontée à un marché, mais à  des marchés. Les clients ne constituent pas une catégorie homogène.

Pour que son action marketing soit efficace l’entreprise doit l’adapter à des sous catégories de clients présentant des caractéristiques proches.

A partir de cette identification de ces segments de clientèle, l’entreprise doit faire des choix stratégiques sur les segments retenus et doit avoir un positionnement clair.

 Quelles sont les attentes de mes clients ?
         Quels produits vendre ?
         Comment me différencier de la concurrence ?
         Comment diversifier mon offre et conquérir de nouveaux marchés ?

Nous vous accompagnons dans vos démarches stratégiques : étude et analyse externe et interne, segmentation et positionnement.

AL 

lundi 12 décembre 2011

Innovation en région Toulousaine !!

Dominique Valentin lance le premier Relais d’Entreprises près de Toulouse.

Raccourcir le trajet domicile-travail, c’est possible. Sans basculer dans un autre espace-temps, mais en ouvrant la porte du premier Relais d’Entreprises en Midi-Pyrénées. C’est un projet pilote porté par Dominique Valentin, en cours de construction dans le Volvestre.

A 40 km de Toulouse, au cœur du Volvestre, les frontières bougent. Dominique Valentin œuvre à rapprocher l’emploi de l’habitat à travers un nouveau concept : le télé-salariat dans un Relais d’entreprises. Le porteur de ce projet alternatif est un observateur éclairé de nos us et coutumes. « Les coûts de déplacement des zones péri-urbaines deviennent lourds pour les salariés et pour les employeurs. Les frais de déplacement du Volvestre au Grand Toulouse sont de 480 €/mois. Un salarié fait peser ce coût dans toute négociation salariale. A cela il faut rajouter le stress provoqué par le temps passé en voiture, qui peut atteindre 60h dans le mois ! »

Devant ce constat, auquel on peut rajouter le prix de l’immobilier plus accessible à la campagne, et le temps perdu qu’on ne rattrape plus, Dominique Valentin a imaginé le premier Relais d’Entreprise en Midi-Pyrénées. « C’est une alternative au travail à domicile, qui peut être pesant. Une fois par semaine, l’employeur donne au salarié la possibilité de travailler à distance, et de rapidement rejoindre un bureau. Le modèle économique de la location du bureau à la journée est inférieur au prix du trajet domicile travail. »


L’essor du télé-travail

 

Si le télé-travail est plébiscité – à hauteur de 30% en Belgique, et 18 % en Europe - pourquoi a-t-il tant de difficultés à se mettre en place en France, qui ne compte que 7% de télé-travailleurs ? « C’est une forme de management à la confiance, alors que l’on a ici une culture du pointage. Mais le télé-salariat partiel ne coupe pas le cordon ombilical entre le salarié et son entreprise. Il lui donne une respiration, nécessaire et fructueuse. Mais on assiste actuellement à un revirement des représentants du personnel qui autrefois étaient les plus réticents, et qui aujourd’hui sont les plus mobilisés. »

Le Relais pilote s’installe dans le Volvestre, et sera « un lieu modulable dans la mixité des usages, qui se compose de quatre bureaux indépendants avec le haut débit, et deux espaces de travail supplémentaires et spacieux, d’une salle de réunion avec vidéo-projecteur, d’un coin détente . » Le projet a déjà séduit une vingtaine d’entreprises, grands groupes et PME. Le dossier du Relais d’entreprises porté par Dominique Valentin et soutenu par le maire de Rieux-Volvestre, est en cours d’instruction au Conseil Général de la Haute-Garonne. « Rapprocher l’emploi de l’habitat est une des composantes du SCOT. Le relais y répond, sans pour autant déplacer les entreprises. » Dominique Valentin attend maintenant la position du Conseil Régional, qui devrait voir dans ce nouvel outil une réponse à sa mission d’aménagement économique des territoires.

Virginie Mailles Viard in ToulÉco.fr

vendredi 2 décembre 2011

La reprise d'entreprise, une aventure difficile mais passionnante

Il y a chaque année 60 000 reprises d'entreprises en France. Si cette solution semble plus facile que la création pure, elle ne correspond pourtant pas à une promenade de santé. C'est le résultat d'une étude de CCI Entreprendre en France et la Société générale, présentée le 1er décembre.

 " La reprise d'entreprise est un long parcours, humainement difficile et passionnant ". Voilà résumé l'aventure que connaissent les repreneurs, selon Yves Faucher, président de la CRCI (Chambre régionale de commerce et d'industrie de Paris). Une étude exploratoire*, menée par la CCI Entreprendre en France et la Société Générale, s'intéresse plus particulièrement au vécu des repreneurs après quelques années d'activité. Elle met en avant les écueils à éviter, et les bénéfices à en tirer pour ceux qui tentent l'aventure

 

"Marre d'avoir un patron"

Qu'est ce qui motive les repreneurs d'entreprise ? Parmi les réponses les plus courantes, le souhait de "changer de vie" et de réorienter son parcours professionnel, qui correspond souvent à la remise en question de la quarantaine... Mais aussi le besoin d'indépendance, pour ceux qui en ont " marre d'avoir un patron ", ou encore, tout simplement, l'envie de découvrir autre chose.

Et pourquoi pas une création plutôt qu'une reprise d'entreprise ? A cette question simple, les repreneurs mettent en avant la possibilité de dégager immédiatement un revenu, de minimiser leurs risques en reprenant une affaire qui a déjà marché, avec une clientèle existante, et un investissement de départ moins lourd (équipements existants).

Un chemin semé d'embûches

 

Etape par étape, l'étude pointe les principales difficultés rencontrées par les repreneurs, et prodigue quelques conseils, à savoir:
- Lors de la recherche d'entreprise, il convient de définir les bons critères (que vais-je reprendre ? dans quel secteur d'activité?...) pour réduire les possibilités et gagner du temps. A ce niveau, l'aide de CCI notamment, mais aussi du bouche à oreille, est précieuse.
- L'élaboration du business plan, qui "impressionne beaucoup", est une étape incontournable. Elle peut être elle aussi facilitée par une aide extérieure.
- La phase de négociation avec le cédant, souvent longue et " éprouvante sur le plan psychologique ". Le cédant a du mal à " lâcher son bébé". Quant au repreneur en herbe, il se rend compte que " la mariée est un peu trop belle ! "
- La recherche de financement : " les repreneurs choisissent majoritairement 'leur' banque ou celle du cédant, qui connaît déjà bien la structure.

L'importance des premiers pas

 

Une fois ces étapes franchies, et même s'il a toute la meilleure volonté du monde, le repreneur ne sait pas par où commencer ! Yves Faucher, président de la CRCI (Chambre régionale de commerce et d'industrie de Paris) insiste sur l'importance des débuts: "il faut avoir l'esprit commercial, car si on ne s'occupe pas de ses clients, on peut perdre 15 % de chiffre d'affaires dès la première année!". "La durée de l'accompagnement par le cédant ne doit pas dépasser trois mois, car sinon ça peut finir mal", poursuit-il.

Les entrepreneurs interrogés lors de l'étude reconnaissent, après quelques années d'activité, qu'ils se sentent fatigués, et souhaiteraient embaucher plus de personnel pour se dégager du temps. Malgré tout, ils sont globalement satisfaits, "se sentent maîtres de leurs destins".

Par Emmanuel Colombié pour LEntreprise.com, publié le


Lemoine Conseil accompagne ses clients repreneurs dans leur démarche de reprise

  • Aide au choix par des études financières, marketing et de faisabilité.

  • Accompagnement aux négociations

  • Aide à la recherche de crédit (plan d'affaires et prévisionnel)

  • Aide à l'installation dans l'entreprise (coaching du dirigeant)

  • Conseil au développement