mercredi 23 novembre 2011

Un business plan, c'est d'abord un projet économique

Objectifs, stratégie, ressources, axes de développement du projet de reprise d'entreprise... doivent être expliqués par le repreneur dans l'élaboration de son business plan, sans oublier une analyse de la concurrence fiable et détaillée. La chronique de Pascal Ferron, vice-président de Baker Tilly France.

 

La plupart des repreneurs d'entreprise font la même erreur. Leur business plan se contente de répliquer le passé, avec 5, 10 ou 15 % de mieux " car ils se sentent plus dynamiques et pleins d'entrain ". Résultat : refus des banques. Pourquoi ? Tout simplement parce que le banquier analyAse que si c'est pour faire la même chose que le cédant qui, lui, a une expérience de 10, 15 ans ou plus sur sa niche, le repreneur fera moins bien, car il sous-estime toujours les risques et les délais de réalisation, en bref est un doux rêveur. 

Le projet prime sur les chiffres

 

Combien de repreneurs confient la construction complète de leur business plan à un expert-comptable ou à un tiers moyennant deux ou trois malheureuses hypothèses de base plus ou moins précises ! Quelle hérésie ! (et c'est un expert-comptable qui vous parle). Un business plan doit contenir une partie plus importante en Word qu'en Excel. La rédaction suivant la construction du projet est primordiale ; elle doit expliquer les objectifs, la stratégie, les axes de développement et surtout, très concrètement, le plan d'action, l'adéquation des ressources avec les objectifs. 

" Nous allons augmenter le chiffre d'affaire de 15 % la première année, de 20 % la deuxième année ". Oui, très bien, mais comment ? Par exemple, 3 000 000 d'euros de plus par an, cela fait près de 300 000 euros de plus qu'aujourd'hui par mois (et oui en France comptez plutôt sur 10 mois d'activité que sur 12), et cela de manière linéaire ? Alors que les premières actions ont été enclenchées le premier jour ! Comment faites-vous ? Soyons sérieux ! Le réalisme du détail de la mise en oeuvre sera crucial pour convaincre les banquiers et les investisseurs.

C'est la progression du chiffre d'affaires qu'il convient de prévoir, surtout pour quelqu'un qui n'a pas encore expérimenté le fait d'aller conquérir des clients par lui-même. Les postes de charges ne feront que suivre, alors que ce sont souvent eux que l'on retrouve détaillés au centime près dans les business plan... Ensuite, mais ensuite seulement, la traduction du projet en données économiques et chiffrées pourra être confiée à un expert-comptable pour le sécuriser et éviter le type d'erreur classique des investissements qui sont positionnés en amortissements ou vice-versa. Son rôle sera alors de valider que les données chiffrées sont en phase avec vos hypothèses, et pas l'inverse.

Consacrez du temps à l'analyse de la concurrence

 

Il est assez étonnant de constater que très peu de repreneurs font une analyse de la concurrence suffisamment fiable et détaillée qui permette d'obtenir des informations pertinentes pour l'élaboration du business plan. Les repreneurs, curieusement, croient les yeux fermés tout ce qu'affirme le cédant. Ils considèrent que ce type de recherche est une perte de temps et qu'ils ont mieux à faire.

C'est une grave erreur. A titre d'exemple, à chaque fois qu'une junior entreprise est intervenue sur un projet de reprise, même les repreneurs qui avaient pourtant fait cette analyse de marché ont découvert des informations nouvelles. Par exemple une PME qui a été techniquement en avance sur ses concurrents à une époque donnée ne l'est plus forcément aujourd'hui, et encore moins sûrement demain, même si le cédant l'affirme... Le montant des investissements à réaliser risque alors fort de changer la donne.
Il est d'autant plus impardonnable de ne pas réaliser cette étude de la concurrence qu'avec les outils numériques actuels, les informations s'obtiennent beaucoup plus facilement qu'autrefois.

Soyez seul face au banquier

 

Au moment de défendre votre demande de financement auprès du banquier, soyez seul. Le fait de vous faire accompagner par votre conseil risque d'avoir un effet négatif. C'est vous, votre personnalité, votre maîtrise du dossier et votre force de conviction qui emporteront l'adhésion du banquier. Si vous avez une bonne stratégie, un plan d'actions détaillé et réaliste, vous obtiendrez votre prêt.

 LEntreprise.com, publié le

mardi 22 novembre 2011

PME, les experts du conseil viennent à votre rencontre

La Fédération nationale des chambres professionnelles du conseil organise des rencontres à travers 14 régions jusqu'en avril. Objectif : familiariser les entreprises avec les métiers du conseil et montrer comment il peut être source de performance et de développement économique pour le territoire.

La Fédération nationale des chambres professionnelles du conseil (FNCPC) et ses chambres professionnelles ont commencé en novembre un Tour de France du conseil qui se tiendra jusqu'en avril dans 14 villes de France (voir calendrier plus bas). Au programme, plus d’un millier de speeddating entre chefs d’entreprises et consultants, des ateliers témoignages ainsi que des tables rondes et des débats en présence de personnalités du monde politique, scientifique et économique.

Cet événement unique organisé pour les entreprises et pour la filière du conseil doit permettre de faire connaître les activités de la FNCPC et celles de ses partenaires tout en mettant à l’honneur les compétences des Chambres professionnels du conseil (CPC) en région. Une occasion aussi de montrer la professionnalisation de la filière conseil.

In http://www.chefdentreprise.com

Lemoine Conseil est membre de la CPC Midi-Pyrénees

lundi 14 novembre 2011

73 % des sites Internet sont obsolètes, 23 % illégaux !!

Une étude d'Email Brokers révèle que 73 % des sites français n'ont pas été mis à jour depuis au moins un an. Pire, ils sont 23 % à ne pas respecter certaines obligations légales.

Le constat est alarmant : 73 % des sites français n’ont pas été mis à jour depuis au moins un an. Et seuls 9% d’entre eux ont été actualisés durant les trois derniers mois. Les principaux fautifs : les sites professionnels. Email Brokers, spécialiste du marketing interactif, pointe du doigt cette défaillance des entreprises françaises dans une étude publiée le 9 novembre 2011 sur le visage de l’Internet français. En plus d’une présence très relative des pros sur la toile (sur les 2,6 millions de sites que compte la France, 2,2 ont une vocation professionnelle, ce qui place l’Hexagone au 9e rang à l’échelle européenne), de grosses négligences subsistent. D’après Email Brokers, 23 % des sites d’entreprises sont illégaux et ne respectent pas certaines obligations légales (mention de la dénomination ou raison sociale et du siège social, numéro de téléphone, nom du directeur de la publication, etc.). 

Toutefois, l’Internet tricolore peut se targuer d’un réel dynamisme autour du e-commerce : ce secteur affiche une croissance de 100 % en un an ! La raison d’une telle progression ? Les artisans et commerçants. Ces derniers sont désormais 52 % à intégrer la vente sur Internet dans leur stratégie de développement commercial. 
Par Céline Tridon sur http://www.chefdentreprise.com
 
Dans le cadre de votre stratégie marketing et commerciale nous intégrons une stratégie web adaptée à vos besoins et à votre budget. Nous pouvons aussi vous trouver et gérer vos prestataire internet afin d’optimiser vos couts et votre temps.

jeudi 10 novembre 2011

Pour reprendre une entreprise, ayez une stratégie d'approche

On ne peut pas réussir, sauf à avoir beaucoup de chance, si on reprend une première entreprise par défaut, parce qu'on n'a rien trouvé de mieux à faire. La chronique de Pascal Ferron, vice-président de Baker Tilly France.

" Il n'y a pas de vent favorable pour celui qui ne sait pas où il va ". Cette citation de Sénèque, toujours d'actualité, s'applique aussi aux repreneurs d'entreprise. Reprendre une entreprise n'est pas un objectif en soi. Ceux qui se limitent à cet objectif flou ne peuvent pas espérer un avenir radieux.... Toute stratégie de reprise peut être bonne, à condition qu'on en ait une et une bonne, et surtout pas celle qui consiste à attendre que cela vienne tout seul.

Comment diagnostique-t-on que la stratégie de reprise est floue ? Quand, à la première question : " quel type d'entreprise voulez-vous reprendre ? ", votre réponse est évasive, imprécise ou encore trop marquée par rapport à votre expérience récente.

Stratégie, stratégie et stratégie

Vous envisagez de reprendre une entreprise ? Elaborez trois stratégies :

- votre stratégie personnelle. S'il s'agit d'une première reprise d'entreprise, la stratégie personnelle est primordiale. Qu'aimez-vous le mieux faire ? Qu'avez-vous envie de faire ? Comment vous voyez-vous dans 15 ou 20 ans ? Reprenez-vous pour vous occuper ? Pour vous faire plaisir ? Pour gagner beaucoup d'argent ? Voulez-vous faire comme cet ancien cadre qui a racheté une entreprise de fabrication de maquettes, car c'était son rêve d'enfant ? Ou exercer dans le luxe ? Pendant combien de temps ? Pour transmettre à vos enfants ? On ne peut pas réussir, sauf à avoir beaucoup de chance, si on reprend une première entreprise par défaut, parce qu'on n'a rien trouvé de mieux à faire.

- la stratégie de l'entreprise à reprendre (ou de celle que vous avez s'il s'agit de croissance externe). Quelle est-elle aujourd'hui et comment pourrait-elle évoluer sous votre impulsion ? Que voulez-vous / pensez-vous pouvoir en faire ? La développer ? La revendre ? Construire un groupe (les Anglo-saxons appellent cela build-up) ? Devenir le leader d'une micro-niche géographique ou sectorielle ?

- la stratégie globale du projet qui consistera à faire coïncider votre stratégie personnelle en fonction de votre valeur ajoutée par rapport à l'existant et votre nouvelle vision de la stratégie de l'entreprise à reprendre.
Moins de 1% des repreneurs ont entamé une démarche à long terme en sachant, des années avant la reprise effective, ce qu'ils voulaient, avec un projet arrivé à maturation, en ayant parfait leur expérience sur les points ou les techniques qui leur manquaient, et en ayant déjà posé des jalons. Pourtant, ce sont ceux-là qui réussissent le mieux.
Les aléas de la vie poussent souvent des personnes licenciées à se tourner, faute de mieux, vers la reprise. C'est très risqué. Dans ce cas, le demandeur d'emploi devra trouver les bons conseils qui l'aideront à évoluer afin que la reprise d'entreprise devienne un véritable projet.

Le secret de la réussite

Attention à ne pas vous laisser abuser par l'un des dogmes couramment propagé : cibler le secteur d'activité dans lequel vous avez exercé est loin d'être une obligation. Ensuite, attention aussi, si vous avez repris des entreprises pour le compte de grands groupes dans lesquels vous étiez salarié ; cela n'a rien à voir avec l'aventure qui consiste à reprendre une entreprise pour votre propre compte. La principale différence, ce n'est pas l'argent, mais la solitude face aux prises de décisions.

On oppose souvent création et reprise d'entreprise. Or cet antagonisme n'a pas toujours lieu d'être, dans le sens où il sera souvent plus rapide, bien moins risqué et surtout finalement moins cher de racheter une entreprise qui " s'emboîte bien " dans votre projet en servant de fondation et de tremplin au projet de création.


Force est de constater le nombre impressionnant de " touristes " qui gravitent autour du marché de la reprise d'entreprise, qui perdent leur temps, et font perdre le leur aux cédants et aux conseils.

Vous voulez réussir votre reprise ? Si vous avez une stratégie claire, et que vous êtes tenace, même avec peu de mise de fonds, vous réussirez !

LEntreprise.com, publié le


Lemoine Conseil accompagne les vendeur et cessionnaire pour les aider dans leur stratégie de vente ou d'achat d'entreprise avec une double vision marketing et financière. 
Nos dernières missions dans ce cadre :
Achat d'un club hippique en région Toulousaine
Achat d'un restaurant (mur et fond) dans les Hautes Pyrénées suite à une liquidation judiciaire

 

mercredi 9 novembre 2011

Audit Express 360º


LemoineConseil a mis en place fin 2010 l’Audit Express 360º pour les TPE, PME et les artisans commerçants. Nous avons souhaité que les petites entreprises puissent elles aussi avoir accès au conseil à un prix raisonnable.

En 2011, nous avons audité plus de 30 entreprises en Midi-Pyrénées.

L’Audit Express 360º est un bilan complet et unique de votre entreprise réalisé par un consultant senior. La gestion, le marketing, l’organisation, le commercial, les RH…, tout est étudié, analysé pour évaluer vos forces, vos points d’amélioration et le cas échéant, trouver des solutions efficaces.


1.       Observation et entretien : Lors d’une visite sur le terrain et d’un entretien d’une demi-journée nous  étudions avec vous tous les aspects de votre entreprise.

2.       Diagnostic : Nous réalisons un diagnostic complet, sur mesure de votre entreprise et nous rédigeons un rapport d’audit.

3.       Présentation et recommandation : Nous vous présentons ce rapport de diagnostic lors d’un second entretien afin de répondre à toutes vos interrogations. Lors de cet entretien nous vous remettons aussi nos recommandations pour vous permettre d’améliorer la gestion et le développement de votre entreprise.

4.       Suivi : Pour vous accompagner dans la mise en place ces actions nous vous proposons un suivi par téléphone pour répondre à toutes vos questions pendant deux mois.


Nous vous garantissons aussi que nos audits sont réalisés exclusivement par des consultants expérimentés ayant tous étés chefs d’entreprise.

Cet audit est aussi réalisable dans le cadre d’une transmission-reprise afin d’avoir une vision complète de l’entreprise.


Pour votre entreprise, fautes confiance aux expert Lemoine Conseil

jeudi 3 novembre 2011

Quelle différence entre l'EURL et l'EIRL ? par Blog Portail des PME

Un nouveau statut juridique est apparu depuis le 1er janvier 2011: l'EIRL (Entreprise Individuelle à responsabilité Limitée). Avec la multitude de statuts juridiques, il est alors très difficile de faire son choix lorsqu'on veut créer son entreprise. Il est donc important de bien peser le pour ou le contre  de chaque statut. Même si parfois la différence entre deux peut être subtile, chaque détail a son importance.
Pourquoi a-t-on créé un nouveau statut juridique à responsabilité limité? Quelle est la différence entre l'EIRL et l'EURL?

- La différence majeure entre l'EURL et l'EIRL vient du fait que l'EURL est une société alors que l'EIRL est une entreprise individuelle donc sans personne morale.
L'EIRL vise à protéger les 1,5 millions d'entrepreneurs en nom propre qui risquent de perdre à tout moment leurs biens personnels en cas de difficultés financières, je pense particulièrement à la vague d'auto-entrepreneurs apparus l'année dernière.

- La simplicité de l'EIRL
Créer une EIRL est plus simple et rapide que de créer une EURL. Contrairement à l'EURL, pas besoin de rédiger de statuts, d'apparaître dans le journal d'annonces légales, d'immatriculer sa société au registre du commerce ... Des économies de temps et d'argent!

- La liquidation d'une EIRL se fait aussi simplement que pour sa création. Il suffit de déposer une déclaration au registre de publicité légale ou au greffe du tribunal. Quant à l'EURL, les démarches sont beaucoup plus compliquées et font l'objet des formalités de publicité usuelles (insertion dans le journal des annonces légales, dépôt au greffe, modification de l'inscription au registre du commerce etc.).

- Contrairement à l'EURL, l'EIRL ne possède pas de capital. Créer son EIRL est très accessible  même sans apports.

- Comme pour l'EURL, la reponsabilité de l'exploitant est limitée au patrimoine de son entreprise, mais là encore les choses diffèrent: l'EIRL n'ayant pas de capital,il sera difficile pour l'exploitant de fournir les garanties nécessaires aux banquiers ou au  créanciers. L'exploitant se voit obligé d'élargir son patrimoine d'affectation pour convaincre ses tiers.

- Au niveau des cotisation sociales: l'EIRL tout comme l'EURL donne aux entreprises le choix de son mode d'imposition pour optimiser sa fiscalité:être soumis à l'impôt des sociétés ou à l'impôt sur le revenu.
 
- La responsabilité de l'EIRL est proche de celle du gérant d'EURL. Le régime social en EIRL ou EURL est toujours celui des travailleurs non salariés.

L'EIRL est finalement une sorte de passerelle entre les entreprises individuelles et les sociétés sous forme 'EURL. Il existe de petites différences entre l'EURL et l'EIRL, mais sont-elles suffisantes pour expliquer une réforme?
 

Nous rajouterons juste que le choix de votre statut est un élément important dans votre projet. Lemoine Conseil peut  vous aider dans le choix de celui-ci avec nos partenaires juridiques.