lundi 24 octobre 2011

Lancement du Prix national des jeunes entrepreneurs solidaires

Le ministère des Solidarités et de la Cohésion sociale, la Caisse des Dépôts et l'Agence pour la création d'entreprises (APCE) lancent, du 24 octobre au 30 novembre 2011, le Prix national des jeunes entrepreneurs solidaires. Ce concours, qui débute à quelques semaines du « Mois de l'ESS » (novembre), vise à récompenser des jeunes entrepreneurs de l'économie sociale et solidaire.

Ce concours est ouvert à celles et ceux qui auront moins de 35 ans à la date de clôture et dont les projets ou les entreprises contribuent à renforcer la cohésion sociale.
Trois prix seront remis le 12 janvier 2012 pour une valeur totale de 70 000 euros
le prix "Innovation sociale" (20 000 euros), qui distinguera le projet ou l'entreprise apportant la solution la plus originale et la plus adaptée à des besoins sociaux (par exemple en matière de lutte contre la solitude, d'insertion sociale, d'aide alimentaire, etc.) ;
le prix spécial "2012, Année internationale des coopératives" (30 000 euros), qui récompensera la création ou le développement d'une structure coopérative ;
le prix "Entreprises sociales en développement" (20 000 euros), qui sera attribué à la structure du secteur la plus dynamique.

Le règlement du concours et le dossier de candidature sont téléchargeables gratuitement sur le site : www.apce.com/pnjes.
Ce prix complète le programme Jeun'ESS, destiné à promouvoir l'économie sociale et solidaire auprès des jeunes par le biais notamment d'actions de sensibilisation en milieux scolaire et universitaire et de soutien à la création d'entreprises sociales.
Le secteur de l'économie sociale et solidaire représente près de 10% des entreprises françaises et suscite un intérêt croissant chez les jeunes. L'entrepreneuriat social est en effet à la fois porteur de sens par ses finalités et un instrument d'innovation et de cohésion sociale par ses procédés.

http://www.apce.com/cid123235/lancement-du-prix-national-des-jeunes-entrepreneurs-solidaires.html?&xtor=EPR-1-[Lettre_auto_183]-20111024-[Lancement_du_Prix_national_des_jeunes_en] 

En 2011 nous avons accompagné les porteurs d'un projet pour la création d'un Restaurant associatif dans le cadre de l'Economie Sociale et Solidaire au Mirail à Toulouse.


Lemoine Conseil est aussi membre de l'association http://www.etymon.fr/  qui valorise entrepreneuriat solidaire comme nouvelle forme de développement économique

jeudi 20 octobre 2011

Les entreprises créées par des jeunes perdurent

59 % des entreprises créées par des jeunes sont toujours en activité trois ans après leur lancement. C'est l'une des principales conclusions du baromètre de l'APCE, l'agence pour la création d'entreprise, qui se focalise depuis 2006 sur l'intention entrepreneuriale des moins de 30 ans.

Etre jeune créateur n’est pas un handicap pour les entreprises. C'est l'une des conclusions du baromètre APCE, l'agence pour la création d'entreprise, publié mi-octobre. Près de 6 entreprises sur 10 pilotées par des jeunes sont toujours en activité trois ans après leur création. Autre enseignement: 58% des dirigeants sondés ont enregistré une hausse de leur chiffre d'affaires, contre 52% pour les dirigeants de plus de 30 ans. Ces jeunes pousses n'hésitent pas non plus à recruter du personnel. Trois ans après le début de leur activité, 31 % des entreprises emploient des salariés (en moyenne 3,1 salariés par structure).

A quoi tient la pérennité de ces entreprises? L'étude met en relief deux principaux facteurs. A commencer par l'ambition du projet et l'investissement initial. Plus le créateur investit au moment de la création (installation dans des locaux, achat de matériels, constitution de stocks), plus l’entreprise a de chances d'être pérenne. "Bénéficier d’appuis lors du montage du projet, qu’ils soient de l’ordre financier ou du conseil, est favorable à la pérennité de l’entreprise. Le recours à ces aides renvoie également à une préparation minutieuse du projet", souligne le baromètre.

Par ailleurs, la majorité des jeunes dirigeants ont mis en place des actions commerciales depuis le démarrage (56 %). Selon leurs déclarations, les actions les plus fréquentes sont le démarchage ou la prospection (31 %), un effort publicitaire important (19 %) et la mise en concurrence régulière des fournisseurs (14 %). 

Lemoine Conseil accompagne les jeune entrepreneur via du tutorat avec l'un de nos consultant senior

http://www.chefdentreprise.com/Breves/Les-entreprises-creees-par-des-jeunes-perdurent-41765.htm


vendredi 14 octobre 2011

Pourquoi faire appel à un consultant ?

Le rôle d'un consultant est sans aucun doute d'aborder les choses avec un œil neuf, neutre et bienveillant, mais également d'apporter son expertise et son expérience à ses clients.

L'écoute et la prise de recul dont fait preuve le consultant forment la clé de voute de la réussite d'un projet. L'apport d'un conseil personnalisé dans son domaine d'expertise, en rapport avec les attentes du client, et les besoins de l'entreprise sont souvent gage de réussite.

Un consultant contribue aux objectifs de développements de votre entreprise en suggérant les pratiques qu'il maîtrise et qu'il a éprouvées dans d'autres contextes, il doit aider l’entreprise à s’ouvrir à des techniques reconnues par ailleurs, mais il doit aussi faciliter la tâche de l'entrepreneur en lui apportant une expérience, et ainsi  lui faire gagner un temps précieux.

Partager ses expériences avec  l’entrepreneur ou le chef d’entreprise c’est aussi lui permettre de  limiter les risques et d’éviter les pièges.

Lemoine Conseil vous  apporte aussi une méthodologie qui facilite vos prises de décision. Faire un choix, c’est avant tout avoir le choix.

C'est l'approche que nous appliquons au quotidien avec succès depuis plus de 10 ans, au sein de Lemoine Conseil.

jeudi 13 octobre 2011

Repreneurs de TPE-PME, qui êtes-vous ?

Afin de définir un profil-type des Français qui rachètent une entreprise, Fusacq a interrogé 1400 d'entre eux. Voici les principaux résultats de cette enquête publiée le 7 octobre.

À quoi ressemble ces personnes reprennent une petite affaire ? Pour répondre à cette question, Fusacq, une place de marché en ligne dédiée à la reprise et à la transmission d’entreprise, a mené l'enquête*.

Les caractéristiques des repreneurs de TPE-PME

Répartition géographique. La région Île-de-France est la région de France où les repreneurs sont les plus nombreux (37 % du total). Le Sud-Est de la France représente le second pôle de concentration, les régions Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur regroupant, à elles seules, plus de 21 % des repreneurs.

Mobilité. Plus de 45 % des repreneurs sont prêts à reprendre hors de leur région actuelle, facilitant ainsi l’étude de toute opportunité de reprise qui se présenterait.

– Âge, sexe et situation familiale. Les repreneurs sont en majorité des hommes (94 %), âgés de plus de 40 ans (61 %) et ayant des enfants à charge (62 %). La moyenne d’âge des repreneurs est de 46 ans mais ils sont près de 40 % à ne pas attendre la quarantaine pour se lancer.

Formation. 85 % des candidats à la reprise ont fait des études supérieures et près de la moitié d’entre eux a un diplôme supérieur ou égal à bac + 5.

– Taille de la société du dernier poste. Près de 70 % des porteurs de projet de reprise d’entreprise travaillaient dans une société de plus de 50 personnes. En comparaison, il est à noter que la grande majorité des sociétés à reprendre affiche un effectif inférieur à 20 personnes.

Volonté d'entreprendre. 84 % des repreneurs confient avoir la vocation d’entreprendre depuis longtemps.

Motivations. Entre l’“envie d’entreprendre” et l’“alternative à la création”, les repreneurs potentiels sont bien majoritairement des entrepreneurs dans l’âme (72 %).

Influence de l'entourage. Plus de 60 % des repreneurs bénéficient du point de repère d’une personne proche ayant déjà repris une entreprise.

Objectifs. 80 % des repreneurs ne sont pas dans un objectif de plus-value à court terme.

Secteurs d'activités recherchés. La majorité (45 %) souhaite privilégier l’opportunité plutôt que le domaine d’activité, mais ils sont tout de même 25 % à vouloir reprendre dans leur secteur d’activité actuel, là où le taux d’échec est statistiquement le plus faible.

– Taille de l'entreprise recherchée. 74 % des repreneurs souhaitent reprendre une entreprise avec un effectif compris entre 1 et 20 salariés (taille moyenne des sociétés à vendre en France) et seuls 4 % ont les moyens de viser une structure de plus de 50 personnes.

Apport personnel. L’apport personnel moyen des repreneurs de TPE-PME se monte à 310 k€. À noter qu’ils étaient moins de 9 % à afficher un apport personnel supérieur à 500 k€ en 2007 (précédente étude) alors qu’ils sont près de 20 % à disposer de cette somme pour reprendre aujourd’hui.ç

En résumé, le repreneur-type habite les régions Île-de-France, Rhône-Alpes ou Paca, mais envisage, dans 50 % des cas, de changer de région pour sa reprise. Âgé de 46 ans, il vit en couple avec des enfants à charge. Il a fait des études supérieures, souvent bac + 5. Précédemment, il travaillait dans une société de plus de 50 personnes mais vise une structure de moins de 20 salariés. C’est un entrepreneur dans l’âme. Il a souvent dans son entourage une personne qui a déjà repris une entreprise.

En outre, il privilégie l’opportunité de reprise plutôt qu’un domaine d’activité en particulier. Son objectif est de reprendre pour développer l’entreprise le plus possible jusqu’à sa retraite. Enfin, Il souhaite consacrer 310 k€ en fonds propres pour l'opération, ce qui représente moins d’un tiers de son patrimoine.

*Échantillon et mode de recueil : annuaire des repreneurs Fusacq (600 repreneurs) et questionnaire en ligne auprès des repreneurs (800 réponses).

http://www.chefdentreprise.com/Breves/Repreneurs-de-TPE-PME-qui-etes-vous--41564.htm?xtor=EPR-32&XType=&isn=13/10/2011


Pour sécuriser votre projet de reprise faites vous accompagner par des professionnels.

jeudi 6 octobre 2011

Création d'entreprise.

Pourquoi un business plan ?

L’élaboration d’un business plan est une étape indispensable avant toute création d’entreprise quels que soient son domaine d’activité et sa forme juridique (SARL, EURL, SA, SAS, artisans, commerçants, auto-entrepreneurs…), mais aussi si vous choisissez le statut associatif (loi 1901).

Indispensable parce que vos partenaires, votre banquier ou les autres institutions de financement vous le demanderont mais indispensable aussi parce qu’il vous permettra de mieux préciser votre projet et d’avoir un véritable «mode d’emploi» de ce que vous aurez à faire dès que vous voudrez le mettre en œuvre.

Si vous voulez créer une entreprise pérenne, votre BP doit être réaliste, complet, en adéquation avec vos aspirations et vos compétences. Il doit en outre être cohérent avec l’environnement économique et concurrentiel



Qu'est ce qu'un business plan ? 

Un business plan ou plan d’affaires est un document écrit qui comporte deux parties distinctes, mais complémentaires.

La première partie, souvent appelée «rédactionnel» ou « dossier projet » a pour objet de décrire votre projet, votre stratégie et la mise en œuvre opérationnelle (marketing, organisationnelle, technique, ressources humaines …) de cette stratégie pour atteindre vos objectifs.  

La seconde est le dossier prévisionnel comptable et financier établi généralement sur 3 ans comportant notamment un bilan, un compte de résultat, un tableau des flux de trésorerie pour chacune des années et éventuellement d’autres indicateurs financiers.


Pourquoi faire appel à des spécialistes de la création d'entreprise ?

La qualité business plan est fondamentale, c’est un premier pas pour votre réussite. C’est aussi indispensable pour convaincre les parties prenantes (banque, investisseurs, financiers…) et ouvrir un compte bancaire professionnel.

D’un point de vue très pragmatique, votre entreprise doit être capable d’honorer s dettes à chaque échéance. L’évaluation prévisionnelle de votre trésorerie au mois, à la semaine voire à la journée est une condition de la SURVIE de votre entreprise.

La mesure de sa RENTABILITE sur les trois ans de sa création est un impératif pour assurer sa PERENNITE et limiter vos risques.

Chaque détail compte, les professionnels de l’investissement en entreprise, les banques, ou encore les organismes d’aides à la création d’entreprise auront un regard expert pour étudier votre business plan. 

Pour valoriser votre projet, votre BP doit convaincre par sa précision, sa pertinence et sa présentation.
Votre BP doit :

  • Prouver la validité de votre idée entrepreneuriale notamment dans son contexte économique et concurrentiel,
  • Convaincre que votre projet est viable et rentable,
  • Attester que la démarche stratégique et opérationnelle (marketing, technique…..) est rigoureuse, cohérente et complète,
  • Justifier sa rentabilité notamment par une traçabilité précise des recettes et des dépenses.
Lemoine Conseil a accompagné plus de 50 entrepreneurs en 2011 en France et en Espagne.

lundi 3 octobre 2011

Après tout, l’autoentreprise n’est qu’un statut juridique parmi d’autres… (Catherine Choffat)

Ca y est, la fièvre est retombée, l’effet de mode commence à passer, l’autoentreprise va pouvoir être désacralisée. Ce statut « magique » qui a fait croire à des milliers d’entrepreneurs que tout à coup créer une entreprise se faisait en claquant des doigts et avec zéro risques… comment peut-on être si naïf ?
Ce statut est né d’une double volonté politique : essayer de diminuer – au moins un peu – les activités non-déclarées (comprenez tout ce qui se fait « au black ») et promouvoir l’entrepreneuriat dans un contexte économique difficile où la création d’entreprise apparaît comme un facteur puissant de croissance.

Objectif louable, mais comme d’habitude le discours politique exagéré a fait croire à l’impossible à beaucoup de personnes en difficulté et qui ont vu dans ce statut une planche de salut.
Sans parler des abus de certains employeurs qui ont vite vu son intérêt pour « externaliser » leurs charges de personnel (mais ceci est un autre débat).
Donc tout à coup des milliers de personnes se sont improvisés chefs d’entreprise, sans stratégie définie, sans plan marketing, sans la moindre notion de rentabilité de leur activité.

« Ben oui, pour créer y a qu’à s’inscrire sur Internet et ensuite y a pas de charges ». Et les demandes de formation et d’accompagnement ont fondu comme neige au soleil : à l’époque je travaillais pour Pôle Emploi et plus personne ne voulais des formations gratuites proposées aux demandeurs d’emploi créateurs d’entreprise.

Résultat : selon l’ACOSS, seul un tiers des autoentrepreneurs a généré du chiffre d’affaires depuis le début de leur activité. En 2010, le CA global était de 3,1 milliards d’€ pour 600 000 autoentrepreneurs, soit un CA annuel par personne d’un peu plus de 15 000€ !!!!! (en ne prenant qu’un tiers d’entreprises générant du CA, sinon on tombe à 5 000€ par an et par personne) Le détail des chiffres est ici.

Ce qui prouve bien que ce statut est tout à fait adapté aux activités complémentaires. Mais on ne peut pas décemment développer un réel projet d’entreprise :
 - sans stratégie commerciale,
 - sans connaissance des coûts de son activité,
 - et dans un statut juridique aussi étriqué (comment vivre de son activité avec des CA limité à 81 500€ pour les commerçants et 32 600€ pour les autres ?).

Car après tout, l’autoentreprise n’est qu’un statut juridique parmi d’autre. Et le choix du statut juridique n’est qu’un détail quand on crée une entreprise ! Ce qui importe c’est avant tout le projet en lui-même et la façon dont on va le vendre à ses clients potentiels !

Donc futurs autoentrepreneurs, s’il vous plait n’oubliez pas que sans clients, pas de chiffre d’affaires !

Article de Catherine Choffat sur