mardi 13 décembre 2011

La stratégie marketing ?

Il s’agit de décisions qui engagent l’entreprise sur le moyen et le long terme. Le développement ou plus simplement la pérennité de l’entreprise dépendent de sa capacité à construire, à gérer et à faire évoluer un portefeuille de produits/services.

Ces choix seront forcement influencés par la volonté stratégique des dirigeants, l’évolution de la technologie et l’évolution des comportements.

Cette réflexion stratégique sur le portefeuille de produits n’a de sens que si, simultanément et de manière systématique, il y a confrontation entre ces choix possibles en termes de produits et l’existence d’un marché.

Mais l’entreprise n’est pas confrontée à un marché, mais à  des marchés. Les clients ne constituent pas une catégorie homogène.

Pour que son action marketing soit efficace l’entreprise doit l’adapter à des sous catégories de clients présentant des caractéristiques proches.

A partir de cette identification de ces segments de clientèle, l’entreprise doit faire des choix stratégiques sur les segments retenus et doit avoir un positionnement clair.

 Quelles sont les attentes de mes clients ?
         Quels produits vendre ?
         Comment me différencier de la concurrence ?
         Comment diversifier mon offre et conquérir de nouveaux marchés ?

Nous vous accompagnons dans vos démarches stratégiques : étude et analyse externe et interne, segmentation et positionnement.

AL 

lundi 12 décembre 2011

Innovation en région Toulousaine !!

Dominique Valentin lance le premier Relais d’Entreprises près de Toulouse.

Raccourcir le trajet domicile-travail, c’est possible. Sans basculer dans un autre espace-temps, mais en ouvrant la porte du premier Relais d’Entreprises en Midi-Pyrénées. C’est un projet pilote porté par Dominique Valentin, en cours de construction dans le Volvestre.

A 40 km de Toulouse, au cœur du Volvestre, les frontières bougent. Dominique Valentin œuvre à rapprocher l’emploi de l’habitat à travers un nouveau concept : le télé-salariat dans un Relais d’entreprises. Le porteur de ce projet alternatif est un observateur éclairé de nos us et coutumes. « Les coûts de déplacement des zones péri-urbaines deviennent lourds pour les salariés et pour les employeurs. Les frais de déplacement du Volvestre au Grand Toulouse sont de 480 €/mois. Un salarié fait peser ce coût dans toute négociation salariale. A cela il faut rajouter le stress provoqué par le temps passé en voiture, qui peut atteindre 60h dans le mois ! »

Devant ce constat, auquel on peut rajouter le prix de l’immobilier plus accessible à la campagne, et le temps perdu qu’on ne rattrape plus, Dominique Valentin a imaginé le premier Relais d’Entreprise en Midi-Pyrénées. « C’est une alternative au travail à domicile, qui peut être pesant. Une fois par semaine, l’employeur donne au salarié la possibilité de travailler à distance, et de rapidement rejoindre un bureau. Le modèle économique de la location du bureau à la journée est inférieur au prix du trajet domicile travail. »


L’essor du télé-travail

 

Si le télé-travail est plébiscité – à hauteur de 30% en Belgique, et 18 % en Europe - pourquoi a-t-il tant de difficultés à se mettre en place en France, qui ne compte que 7% de télé-travailleurs ? « C’est une forme de management à la confiance, alors que l’on a ici une culture du pointage. Mais le télé-salariat partiel ne coupe pas le cordon ombilical entre le salarié et son entreprise. Il lui donne une respiration, nécessaire et fructueuse. Mais on assiste actuellement à un revirement des représentants du personnel qui autrefois étaient les plus réticents, et qui aujourd’hui sont les plus mobilisés. »

Le Relais pilote s’installe dans le Volvestre, et sera « un lieu modulable dans la mixité des usages, qui se compose de quatre bureaux indépendants avec le haut débit, et deux espaces de travail supplémentaires et spacieux, d’une salle de réunion avec vidéo-projecteur, d’un coin détente . » Le projet a déjà séduit une vingtaine d’entreprises, grands groupes et PME. Le dossier du Relais d’entreprises porté par Dominique Valentin et soutenu par le maire de Rieux-Volvestre, est en cours d’instruction au Conseil Général de la Haute-Garonne. « Rapprocher l’emploi de l’habitat est une des composantes du SCOT. Le relais y répond, sans pour autant déplacer les entreprises. » Dominique Valentin attend maintenant la position du Conseil Régional, qui devrait voir dans ce nouvel outil une réponse à sa mission d’aménagement économique des territoires.

Virginie Mailles Viard in ToulÉco.fr

vendredi 2 décembre 2011

La reprise d'entreprise, une aventure difficile mais passionnante

Il y a chaque année 60 000 reprises d'entreprises en France. Si cette solution semble plus facile que la création pure, elle ne correspond pourtant pas à une promenade de santé. C'est le résultat d'une étude de CCI Entreprendre en France et la Société générale, présentée le 1er décembre.

 " La reprise d'entreprise est un long parcours, humainement difficile et passionnant ". Voilà résumé l'aventure que connaissent les repreneurs, selon Yves Faucher, président de la CRCI (Chambre régionale de commerce et d'industrie de Paris). Une étude exploratoire*, menée par la CCI Entreprendre en France et la Société Générale, s'intéresse plus particulièrement au vécu des repreneurs après quelques années d'activité. Elle met en avant les écueils à éviter, et les bénéfices à en tirer pour ceux qui tentent l'aventure

 

"Marre d'avoir un patron"

Qu'est ce qui motive les repreneurs d'entreprise ? Parmi les réponses les plus courantes, le souhait de "changer de vie" et de réorienter son parcours professionnel, qui correspond souvent à la remise en question de la quarantaine... Mais aussi le besoin d'indépendance, pour ceux qui en ont " marre d'avoir un patron ", ou encore, tout simplement, l'envie de découvrir autre chose.

Et pourquoi pas une création plutôt qu'une reprise d'entreprise ? A cette question simple, les repreneurs mettent en avant la possibilité de dégager immédiatement un revenu, de minimiser leurs risques en reprenant une affaire qui a déjà marché, avec une clientèle existante, et un investissement de départ moins lourd (équipements existants).

Un chemin semé d'embûches

 

Etape par étape, l'étude pointe les principales difficultés rencontrées par les repreneurs, et prodigue quelques conseils, à savoir:
- Lors de la recherche d'entreprise, il convient de définir les bons critères (que vais-je reprendre ? dans quel secteur d'activité?...) pour réduire les possibilités et gagner du temps. A ce niveau, l'aide de CCI notamment, mais aussi du bouche à oreille, est précieuse.
- L'élaboration du business plan, qui "impressionne beaucoup", est une étape incontournable. Elle peut être elle aussi facilitée par une aide extérieure.
- La phase de négociation avec le cédant, souvent longue et " éprouvante sur le plan psychologique ". Le cédant a du mal à " lâcher son bébé". Quant au repreneur en herbe, il se rend compte que " la mariée est un peu trop belle ! "
- La recherche de financement : " les repreneurs choisissent majoritairement 'leur' banque ou celle du cédant, qui connaît déjà bien la structure.

L'importance des premiers pas

 

Une fois ces étapes franchies, et même s'il a toute la meilleure volonté du monde, le repreneur ne sait pas par où commencer ! Yves Faucher, président de la CRCI (Chambre régionale de commerce et d'industrie de Paris) insiste sur l'importance des débuts: "il faut avoir l'esprit commercial, car si on ne s'occupe pas de ses clients, on peut perdre 15 % de chiffre d'affaires dès la première année!". "La durée de l'accompagnement par le cédant ne doit pas dépasser trois mois, car sinon ça peut finir mal", poursuit-il.

Les entrepreneurs interrogés lors de l'étude reconnaissent, après quelques années d'activité, qu'ils se sentent fatigués, et souhaiteraient embaucher plus de personnel pour se dégager du temps. Malgré tout, ils sont globalement satisfaits, "se sentent maîtres de leurs destins".

Par Emmanuel Colombié pour LEntreprise.com, publié le


Lemoine Conseil accompagne ses clients repreneurs dans leur démarche de reprise

  • Aide au choix par des études financières, marketing et de faisabilité.

  • Accompagnement aux négociations

  • Aide à la recherche de crédit (plan d'affaires et prévisionnel)

  • Aide à l'installation dans l'entreprise (coaching du dirigeant)

  • Conseil au développement

 

mercredi 23 novembre 2011

Un business plan, c'est d'abord un projet économique

Objectifs, stratégie, ressources, axes de développement du projet de reprise d'entreprise... doivent être expliqués par le repreneur dans l'élaboration de son business plan, sans oublier une analyse de la concurrence fiable et détaillée. La chronique de Pascal Ferron, vice-président de Baker Tilly France.

 

La plupart des repreneurs d'entreprise font la même erreur. Leur business plan se contente de répliquer le passé, avec 5, 10 ou 15 % de mieux " car ils se sentent plus dynamiques et pleins d'entrain ". Résultat : refus des banques. Pourquoi ? Tout simplement parce que le banquier analyAse que si c'est pour faire la même chose que le cédant qui, lui, a une expérience de 10, 15 ans ou plus sur sa niche, le repreneur fera moins bien, car il sous-estime toujours les risques et les délais de réalisation, en bref est un doux rêveur. 

Le projet prime sur les chiffres

 

Combien de repreneurs confient la construction complète de leur business plan à un expert-comptable ou à un tiers moyennant deux ou trois malheureuses hypothèses de base plus ou moins précises ! Quelle hérésie ! (et c'est un expert-comptable qui vous parle). Un business plan doit contenir une partie plus importante en Word qu'en Excel. La rédaction suivant la construction du projet est primordiale ; elle doit expliquer les objectifs, la stratégie, les axes de développement et surtout, très concrètement, le plan d'action, l'adéquation des ressources avec les objectifs. 

" Nous allons augmenter le chiffre d'affaire de 15 % la première année, de 20 % la deuxième année ". Oui, très bien, mais comment ? Par exemple, 3 000 000 d'euros de plus par an, cela fait près de 300 000 euros de plus qu'aujourd'hui par mois (et oui en France comptez plutôt sur 10 mois d'activité que sur 12), et cela de manière linéaire ? Alors que les premières actions ont été enclenchées le premier jour ! Comment faites-vous ? Soyons sérieux ! Le réalisme du détail de la mise en oeuvre sera crucial pour convaincre les banquiers et les investisseurs.

C'est la progression du chiffre d'affaires qu'il convient de prévoir, surtout pour quelqu'un qui n'a pas encore expérimenté le fait d'aller conquérir des clients par lui-même. Les postes de charges ne feront que suivre, alors que ce sont souvent eux que l'on retrouve détaillés au centime près dans les business plan... Ensuite, mais ensuite seulement, la traduction du projet en données économiques et chiffrées pourra être confiée à un expert-comptable pour le sécuriser et éviter le type d'erreur classique des investissements qui sont positionnés en amortissements ou vice-versa. Son rôle sera alors de valider que les données chiffrées sont en phase avec vos hypothèses, et pas l'inverse.

Consacrez du temps à l'analyse de la concurrence

 

Il est assez étonnant de constater que très peu de repreneurs font une analyse de la concurrence suffisamment fiable et détaillée qui permette d'obtenir des informations pertinentes pour l'élaboration du business plan. Les repreneurs, curieusement, croient les yeux fermés tout ce qu'affirme le cédant. Ils considèrent que ce type de recherche est une perte de temps et qu'ils ont mieux à faire.

C'est une grave erreur. A titre d'exemple, à chaque fois qu'une junior entreprise est intervenue sur un projet de reprise, même les repreneurs qui avaient pourtant fait cette analyse de marché ont découvert des informations nouvelles. Par exemple une PME qui a été techniquement en avance sur ses concurrents à une époque donnée ne l'est plus forcément aujourd'hui, et encore moins sûrement demain, même si le cédant l'affirme... Le montant des investissements à réaliser risque alors fort de changer la donne.
Il est d'autant plus impardonnable de ne pas réaliser cette étude de la concurrence qu'avec les outils numériques actuels, les informations s'obtiennent beaucoup plus facilement qu'autrefois.

Soyez seul face au banquier

 

Au moment de défendre votre demande de financement auprès du banquier, soyez seul. Le fait de vous faire accompagner par votre conseil risque d'avoir un effet négatif. C'est vous, votre personnalité, votre maîtrise du dossier et votre force de conviction qui emporteront l'adhésion du banquier. Si vous avez une bonne stratégie, un plan d'actions détaillé et réaliste, vous obtiendrez votre prêt.

 LEntreprise.com, publié le

mardi 22 novembre 2011

PME, les experts du conseil viennent à votre rencontre

La Fédération nationale des chambres professionnelles du conseil organise des rencontres à travers 14 régions jusqu'en avril. Objectif : familiariser les entreprises avec les métiers du conseil et montrer comment il peut être source de performance et de développement économique pour le territoire.

La Fédération nationale des chambres professionnelles du conseil (FNCPC) et ses chambres professionnelles ont commencé en novembre un Tour de France du conseil qui se tiendra jusqu'en avril dans 14 villes de France (voir calendrier plus bas). Au programme, plus d’un millier de speeddating entre chefs d’entreprises et consultants, des ateliers témoignages ainsi que des tables rondes et des débats en présence de personnalités du monde politique, scientifique et économique.

Cet événement unique organisé pour les entreprises et pour la filière du conseil doit permettre de faire connaître les activités de la FNCPC et celles de ses partenaires tout en mettant à l’honneur les compétences des Chambres professionnels du conseil (CPC) en région. Une occasion aussi de montrer la professionnalisation de la filière conseil.

In http://www.chefdentreprise.com

Lemoine Conseil est membre de la CPC Midi-Pyrénees

lundi 14 novembre 2011

73 % des sites Internet sont obsolètes, 23 % illégaux !!

Une étude d'Email Brokers révèle que 73 % des sites français n'ont pas été mis à jour depuis au moins un an. Pire, ils sont 23 % à ne pas respecter certaines obligations légales.

Le constat est alarmant : 73 % des sites français n’ont pas été mis à jour depuis au moins un an. Et seuls 9% d’entre eux ont été actualisés durant les trois derniers mois. Les principaux fautifs : les sites professionnels. Email Brokers, spécialiste du marketing interactif, pointe du doigt cette défaillance des entreprises françaises dans une étude publiée le 9 novembre 2011 sur le visage de l’Internet français. En plus d’une présence très relative des pros sur la toile (sur les 2,6 millions de sites que compte la France, 2,2 ont une vocation professionnelle, ce qui place l’Hexagone au 9e rang à l’échelle européenne), de grosses négligences subsistent. D’après Email Brokers, 23 % des sites d’entreprises sont illégaux et ne respectent pas certaines obligations légales (mention de la dénomination ou raison sociale et du siège social, numéro de téléphone, nom du directeur de la publication, etc.). 

Toutefois, l’Internet tricolore peut se targuer d’un réel dynamisme autour du e-commerce : ce secteur affiche une croissance de 100 % en un an ! La raison d’une telle progression ? Les artisans et commerçants. Ces derniers sont désormais 52 % à intégrer la vente sur Internet dans leur stratégie de développement commercial. 
Par Céline Tridon sur http://www.chefdentreprise.com
 
Dans le cadre de votre stratégie marketing et commerciale nous intégrons une stratégie web adaptée à vos besoins et à votre budget. Nous pouvons aussi vous trouver et gérer vos prestataire internet afin d’optimiser vos couts et votre temps.

jeudi 10 novembre 2011

Pour reprendre une entreprise, ayez une stratégie d'approche

On ne peut pas réussir, sauf à avoir beaucoup de chance, si on reprend une première entreprise par défaut, parce qu'on n'a rien trouvé de mieux à faire. La chronique de Pascal Ferron, vice-président de Baker Tilly France.

" Il n'y a pas de vent favorable pour celui qui ne sait pas où il va ". Cette citation de Sénèque, toujours d'actualité, s'applique aussi aux repreneurs d'entreprise. Reprendre une entreprise n'est pas un objectif en soi. Ceux qui se limitent à cet objectif flou ne peuvent pas espérer un avenir radieux.... Toute stratégie de reprise peut être bonne, à condition qu'on en ait une et une bonne, et surtout pas celle qui consiste à attendre que cela vienne tout seul.

Comment diagnostique-t-on que la stratégie de reprise est floue ? Quand, à la première question : " quel type d'entreprise voulez-vous reprendre ? ", votre réponse est évasive, imprécise ou encore trop marquée par rapport à votre expérience récente.

Stratégie, stratégie et stratégie

Vous envisagez de reprendre une entreprise ? Elaborez trois stratégies :

- votre stratégie personnelle. S'il s'agit d'une première reprise d'entreprise, la stratégie personnelle est primordiale. Qu'aimez-vous le mieux faire ? Qu'avez-vous envie de faire ? Comment vous voyez-vous dans 15 ou 20 ans ? Reprenez-vous pour vous occuper ? Pour vous faire plaisir ? Pour gagner beaucoup d'argent ? Voulez-vous faire comme cet ancien cadre qui a racheté une entreprise de fabrication de maquettes, car c'était son rêve d'enfant ? Ou exercer dans le luxe ? Pendant combien de temps ? Pour transmettre à vos enfants ? On ne peut pas réussir, sauf à avoir beaucoup de chance, si on reprend une première entreprise par défaut, parce qu'on n'a rien trouvé de mieux à faire.

- la stratégie de l'entreprise à reprendre (ou de celle que vous avez s'il s'agit de croissance externe). Quelle est-elle aujourd'hui et comment pourrait-elle évoluer sous votre impulsion ? Que voulez-vous / pensez-vous pouvoir en faire ? La développer ? La revendre ? Construire un groupe (les Anglo-saxons appellent cela build-up) ? Devenir le leader d'une micro-niche géographique ou sectorielle ?

- la stratégie globale du projet qui consistera à faire coïncider votre stratégie personnelle en fonction de votre valeur ajoutée par rapport à l'existant et votre nouvelle vision de la stratégie de l'entreprise à reprendre.
Moins de 1% des repreneurs ont entamé une démarche à long terme en sachant, des années avant la reprise effective, ce qu'ils voulaient, avec un projet arrivé à maturation, en ayant parfait leur expérience sur les points ou les techniques qui leur manquaient, et en ayant déjà posé des jalons. Pourtant, ce sont ceux-là qui réussissent le mieux.
Les aléas de la vie poussent souvent des personnes licenciées à se tourner, faute de mieux, vers la reprise. C'est très risqué. Dans ce cas, le demandeur d'emploi devra trouver les bons conseils qui l'aideront à évoluer afin que la reprise d'entreprise devienne un véritable projet.

Le secret de la réussite

Attention à ne pas vous laisser abuser par l'un des dogmes couramment propagé : cibler le secteur d'activité dans lequel vous avez exercé est loin d'être une obligation. Ensuite, attention aussi, si vous avez repris des entreprises pour le compte de grands groupes dans lesquels vous étiez salarié ; cela n'a rien à voir avec l'aventure qui consiste à reprendre une entreprise pour votre propre compte. La principale différence, ce n'est pas l'argent, mais la solitude face aux prises de décisions.

On oppose souvent création et reprise d'entreprise. Or cet antagonisme n'a pas toujours lieu d'être, dans le sens où il sera souvent plus rapide, bien moins risqué et surtout finalement moins cher de racheter une entreprise qui " s'emboîte bien " dans votre projet en servant de fondation et de tremplin au projet de création.


Force est de constater le nombre impressionnant de " touristes " qui gravitent autour du marché de la reprise d'entreprise, qui perdent leur temps, et font perdre le leur aux cédants et aux conseils.

Vous voulez réussir votre reprise ? Si vous avez une stratégie claire, et que vous êtes tenace, même avec peu de mise de fonds, vous réussirez !

LEntreprise.com, publié le


Lemoine Conseil accompagne les vendeur et cessionnaire pour les aider dans leur stratégie de vente ou d'achat d'entreprise avec une double vision marketing et financière. 
Nos dernières missions dans ce cadre :
Achat d'un club hippique en région Toulousaine
Achat d'un restaurant (mur et fond) dans les Hautes Pyrénées suite à une liquidation judiciaire

 

mercredi 9 novembre 2011

Audit Express 360º


LemoineConseil a mis en place fin 2010 l’Audit Express 360º pour les TPE, PME et les artisans commerçants. Nous avons souhaité que les petites entreprises puissent elles aussi avoir accès au conseil à un prix raisonnable.

En 2011, nous avons audité plus de 30 entreprises en Midi-Pyrénées.

L’Audit Express 360º est un bilan complet et unique de votre entreprise réalisé par un consultant senior. La gestion, le marketing, l’organisation, le commercial, les RH…, tout est étudié, analysé pour évaluer vos forces, vos points d’amélioration et le cas échéant, trouver des solutions efficaces.


1.       Observation et entretien : Lors d’une visite sur le terrain et d’un entretien d’une demi-journée nous  étudions avec vous tous les aspects de votre entreprise.

2.       Diagnostic : Nous réalisons un diagnostic complet, sur mesure de votre entreprise et nous rédigeons un rapport d’audit.

3.       Présentation et recommandation : Nous vous présentons ce rapport de diagnostic lors d’un second entretien afin de répondre à toutes vos interrogations. Lors de cet entretien nous vous remettons aussi nos recommandations pour vous permettre d’améliorer la gestion et le développement de votre entreprise.

4.       Suivi : Pour vous accompagner dans la mise en place ces actions nous vous proposons un suivi par téléphone pour répondre à toutes vos questions pendant deux mois.


Nous vous garantissons aussi que nos audits sont réalisés exclusivement par des consultants expérimentés ayant tous étés chefs d’entreprise.

Cet audit est aussi réalisable dans le cadre d’une transmission-reprise afin d’avoir une vision complète de l’entreprise.


Pour votre entreprise, fautes confiance aux expert Lemoine Conseil

jeudi 3 novembre 2011

Quelle différence entre l'EURL et l'EIRL ? par Blog Portail des PME

Un nouveau statut juridique est apparu depuis le 1er janvier 2011: l'EIRL (Entreprise Individuelle à responsabilité Limitée). Avec la multitude de statuts juridiques, il est alors très difficile de faire son choix lorsqu'on veut créer son entreprise. Il est donc important de bien peser le pour ou le contre  de chaque statut. Même si parfois la différence entre deux peut être subtile, chaque détail a son importance.
Pourquoi a-t-on créé un nouveau statut juridique à responsabilité limité? Quelle est la différence entre l'EIRL et l'EURL?

- La différence majeure entre l'EURL et l'EIRL vient du fait que l'EURL est une société alors que l'EIRL est une entreprise individuelle donc sans personne morale.
L'EIRL vise à protéger les 1,5 millions d'entrepreneurs en nom propre qui risquent de perdre à tout moment leurs biens personnels en cas de difficultés financières, je pense particulièrement à la vague d'auto-entrepreneurs apparus l'année dernière.

- La simplicité de l'EIRL
Créer une EIRL est plus simple et rapide que de créer une EURL. Contrairement à l'EURL, pas besoin de rédiger de statuts, d'apparaître dans le journal d'annonces légales, d'immatriculer sa société au registre du commerce ... Des économies de temps et d'argent!

- La liquidation d'une EIRL se fait aussi simplement que pour sa création. Il suffit de déposer une déclaration au registre de publicité légale ou au greffe du tribunal. Quant à l'EURL, les démarches sont beaucoup plus compliquées et font l'objet des formalités de publicité usuelles (insertion dans le journal des annonces légales, dépôt au greffe, modification de l'inscription au registre du commerce etc.).

- Contrairement à l'EURL, l'EIRL ne possède pas de capital. Créer son EIRL est très accessible  même sans apports.

- Comme pour l'EURL, la reponsabilité de l'exploitant est limitée au patrimoine de son entreprise, mais là encore les choses diffèrent: l'EIRL n'ayant pas de capital,il sera difficile pour l'exploitant de fournir les garanties nécessaires aux banquiers ou au  créanciers. L'exploitant se voit obligé d'élargir son patrimoine d'affectation pour convaincre ses tiers.

- Au niveau des cotisation sociales: l'EIRL tout comme l'EURL donne aux entreprises le choix de son mode d'imposition pour optimiser sa fiscalité:être soumis à l'impôt des sociétés ou à l'impôt sur le revenu.
 
- La responsabilité de l'EIRL est proche de celle du gérant d'EURL. Le régime social en EIRL ou EURL est toujours celui des travailleurs non salariés.

L'EIRL est finalement une sorte de passerelle entre les entreprises individuelles et les sociétés sous forme 'EURL. Il existe de petites différences entre l'EURL et l'EIRL, mais sont-elles suffisantes pour expliquer une réforme?
 

Nous rajouterons juste que le choix de votre statut est un élément important dans votre projet. Lemoine Conseil peut  vous aider dans le choix de celui-ci avec nos partenaires juridiques.

lundi 24 octobre 2011

Lancement du Prix national des jeunes entrepreneurs solidaires

Le ministère des Solidarités et de la Cohésion sociale, la Caisse des Dépôts et l'Agence pour la création d'entreprises (APCE) lancent, du 24 octobre au 30 novembre 2011, le Prix national des jeunes entrepreneurs solidaires. Ce concours, qui débute à quelques semaines du « Mois de l'ESS » (novembre), vise à récompenser des jeunes entrepreneurs de l'économie sociale et solidaire.

Ce concours est ouvert à celles et ceux qui auront moins de 35 ans à la date de clôture et dont les projets ou les entreprises contribuent à renforcer la cohésion sociale.
Trois prix seront remis le 12 janvier 2012 pour une valeur totale de 70 000 euros
le prix "Innovation sociale" (20 000 euros), qui distinguera le projet ou l'entreprise apportant la solution la plus originale et la plus adaptée à des besoins sociaux (par exemple en matière de lutte contre la solitude, d'insertion sociale, d'aide alimentaire, etc.) ;
le prix spécial "2012, Année internationale des coopératives" (30 000 euros), qui récompensera la création ou le développement d'une structure coopérative ;
le prix "Entreprises sociales en développement" (20 000 euros), qui sera attribué à la structure du secteur la plus dynamique.

Le règlement du concours et le dossier de candidature sont téléchargeables gratuitement sur le site : www.apce.com/pnjes.
Ce prix complète le programme Jeun'ESS, destiné à promouvoir l'économie sociale et solidaire auprès des jeunes par le biais notamment d'actions de sensibilisation en milieux scolaire et universitaire et de soutien à la création d'entreprises sociales.
Le secteur de l'économie sociale et solidaire représente près de 10% des entreprises françaises et suscite un intérêt croissant chez les jeunes. L'entrepreneuriat social est en effet à la fois porteur de sens par ses finalités et un instrument d'innovation et de cohésion sociale par ses procédés.

http://www.apce.com/cid123235/lancement-du-prix-national-des-jeunes-entrepreneurs-solidaires.html?&xtor=EPR-1-[Lettre_auto_183]-20111024-[Lancement_du_Prix_national_des_jeunes_en] 

En 2011 nous avons accompagné les porteurs d'un projet pour la création d'un Restaurant associatif dans le cadre de l'Economie Sociale et Solidaire au Mirail à Toulouse.


Lemoine Conseil est aussi membre de l'association http://www.etymon.fr/  qui valorise entrepreneuriat solidaire comme nouvelle forme de développement économique

jeudi 20 octobre 2011

Les entreprises créées par des jeunes perdurent

59 % des entreprises créées par des jeunes sont toujours en activité trois ans après leur lancement. C'est l'une des principales conclusions du baromètre de l'APCE, l'agence pour la création d'entreprise, qui se focalise depuis 2006 sur l'intention entrepreneuriale des moins de 30 ans.

Etre jeune créateur n’est pas un handicap pour les entreprises. C'est l'une des conclusions du baromètre APCE, l'agence pour la création d'entreprise, publié mi-octobre. Près de 6 entreprises sur 10 pilotées par des jeunes sont toujours en activité trois ans après leur création. Autre enseignement: 58% des dirigeants sondés ont enregistré une hausse de leur chiffre d'affaires, contre 52% pour les dirigeants de plus de 30 ans. Ces jeunes pousses n'hésitent pas non plus à recruter du personnel. Trois ans après le début de leur activité, 31 % des entreprises emploient des salariés (en moyenne 3,1 salariés par structure).

A quoi tient la pérennité de ces entreprises? L'étude met en relief deux principaux facteurs. A commencer par l'ambition du projet et l'investissement initial. Plus le créateur investit au moment de la création (installation dans des locaux, achat de matériels, constitution de stocks), plus l’entreprise a de chances d'être pérenne. "Bénéficier d’appuis lors du montage du projet, qu’ils soient de l’ordre financier ou du conseil, est favorable à la pérennité de l’entreprise. Le recours à ces aides renvoie également à une préparation minutieuse du projet", souligne le baromètre.

Par ailleurs, la majorité des jeunes dirigeants ont mis en place des actions commerciales depuis le démarrage (56 %). Selon leurs déclarations, les actions les plus fréquentes sont le démarchage ou la prospection (31 %), un effort publicitaire important (19 %) et la mise en concurrence régulière des fournisseurs (14 %). 

Lemoine Conseil accompagne les jeune entrepreneur via du tutorat avec l'un de nos consultant senior

http://www.chefdentreprise.com/Breves/Les-entreprises-creees-par-des-jeunes-perdurent-41765.htm


vendredi 14 octobre 2011

Pourquoi faire appel à un consultant ?

Le rôle d'un consultant est sans aucun doute d'aborder les choses avec un œil neuf, neutre et bienveillant, mais également d'apporter son expertise et son expérience à ses clients.

L'écoute et la prise de recul dont fait preuve le consultant forment la clé de voute de la réussite d'un projet. L'apport d'un conseil personnalisé dans son domaine d'expertise, en rapport avec les attentes du client, et les besoins de l'entreprise sont souvent gage de réussite.

Un consultant contribue aux objectifs de développements de votre entreprise en suggérant les pratiques qu'il maîtrise et qu'il a éprouvées dans d'autres contextes, il doit aider l’entreprise à s’ouvrir à des techniques reconnues par ailleurs, mais il doit aussi faciliter la tâche de l'entrepreneur en lui apportant une expérience, et ainsi  lui faire gagner un temps précieux.

Partager ses expériences avec  l’entrepreneur ou le chef d’entreprise c’est aussi lui permettre de  limiter les risques et d’éviter les pièges.

Lemoine Conseil vous  apporte aussi une méthodologie qui facilite vos prises de décision. Faire un choix, c’est avant tout avoir le choix.

C'est l'approche que nous appliquons au quotidien avec succès depuis plus de 10 ans, au sein de Lemoine Conseil.

jeudi 13 octobre 2011

Repreneurs de TPE-PME, qui êtes-vous ?

Afin de définir un profil-type des Français qui rachètent une entreprise, Fusacq a interrogé 1400 d'entre eux. Voici les principaux résultats de cette enquête publiée le 7 octobre.

À quoi ressemble ces personnes reprennent une petite affaire ? Pour répondre à cette question, Fusacq, une place de marché en ligne dédiée à la reprise et à la transmission d’entreprise, a mené l'enquête*.

Les caractéristiques des repreneurs de TPE-PME

Répartition géographique. La région Île-de-France est la région de France où les repreneurs sont les plus nombreux (37 % du total). Le Sud-Est de la France représente le second pôle de concentration, les régions Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur regroupant, à elles seules, plus de 21 % des repreneurs.

Mobilité. Plus de 45 % des repreneurs sont prêts à reprendre hors de leur région actuelle, facilitant ainsi l’étude de toute opportunité de reprise qui se présenterait.

– Âge, sexe et situation familiale. Les repreneurs sont en majorité des hommes (94 %), âgés de plus de 40 ans (61 %) et ayant des enfants à charge (62 %). La moyenne d’âge des repreneurs est de 46 ans mais ils sont près de 40 % à ne pas attendre la quarantaine pour se lancer.

Formation. 85 % des candidats à la reprise ont fait des études supérieures et près de la moitié d’entre eux a un diplôme supérieur ou égal à bac + 5.

– Taille de la société du dernier poste. Près de 70 % des porteurs de projet de reprise d’entreprise travaillaient dans une société de plus de 50 personnes. En comparaison, il est à noter que la grande majorité des sociétés à reprendre affiche un effectif inférieur à 20 personnes.

Volonté d'entreprendre. 84 % des repreneurs confient avoir la vocation d’entreprendre depuis longtemps.

Motivations. Entre l’“envie d’entreprendre” et l’“alternative à la création”, les repreneurs potentiels sont bien majoritairement des entrepreneurs dans l’âme (72 %).

Influence de l'entourage. Plus de 60 % des repreneurs bénéficient du point de repère d’une personne proche ayant déjà repris une entreprise.

Objectifs. 80 % des repreneurs ne sont pas dans un objectif de plus-value à court terme.

Secteurs d'activités recherchés. La majorité (45 %) souhaite privilégier l’opportunité plutôt que le domaine d’activité, mais ils sont tout de même 25 % à vouloir reprendre dans leur secteur d’activité actuel, là où le taux d’échec est statistiquement le plus faible.

– Taille de l'entreprise recherchée. 74 % des repreneurs souhaitent reprendre une entreprise avec un effectif compris entre 1 et 20 salariés (taille moyenne des sociétés à vendre en France) et seuls 4 % ont les moyens de viser une structure de plus de 50 personnes.

Apport personnel. L’apport personnel moyen des repreneurs de TPE-PME se monte à 310 k€. À noter qu’ils étaient moins de 9 % à afficher un apport personnel supérieur à 500 k€ en 2007 (précédente étude) alors qu’ils sont près de 20 % à disposer de cette somme pour reprendre aujourd’hui.ç

En résumé, le repreneur-type habite les régions Île-de-France, Rhône-Alpes ou Paca, mais envisage, dans 50 % des cas, de changer de région pour sa reprise. Âgé de 46 ans, il vit en couple avec des enfants à charge. Il a fait des études supérieures, souvent bac + 5. Précédemment, il travaillait dans une société de plus de 50 personnes mais vise une structure de moins de 20 salariés. C’est un entrepreneur dans l’âme. Il a souvent dans son entourage une personne qui a déjà repris une entreprise.

En outre, il privilégie l’opportunité de reprise plutôt qu’un domaine d’activité en particulier. Son objectif est de reprendre pour développer l’entreprise le plus possible jusqu’à sa retraite. Enfin, Il souhaite consacrer 310 k€ en fonds propres pour l'opération, ce qui représente moins d’un tiers de son patrimoine.

*Échantillon et mode de recueil : annuaire des repreneurs Fusacq (600 repreneurs) et questionnaire en ligne auprès des repreneurs (800 réponses).

http://www.chefdentreprise.com/Breves/Repreneurs-de-TPE-PME-qui-etes-vous--41564.htm?xtor=EPR-32&XType=&isn=13/10/2011


Pour sécuriser votre projet de reprise faites vous accompagner par des professionnels.

jeudi 6 octobre 2011

Création d'entreprise.

Pourquoi un business plan ?

L’élaboration d’un business plan est une étape indispensable avant toute création d’entreprise quels que soient son domaine d’activité et sa forme juridique (SARL, EURL, SA, SAS, artisans, commerçants, auto-entrepreneurs…), mais aussi si vous choisissez le statut associatif (loi 1901).

Indispensable parce que vos partenaires, votre banquier ou les autres institutions de financement vous le demanderont mais indispensable aussi parce qu’il vous permettra de mieux préciser votre projet et d’avoir un véritable «mode d’emploi» de ce que vous aurez à faire dès que vous voudrez le mettre en œuvre.

Si vous voulez créer une entreprise pérenne, votre BP doit être réaliste, complet, en adéquation avec vos aspirations et vos compétences. Il doit en outre être cohérent avec l’environnement économique et concurrentiel



Qu'est ce qu'un business plan ? 

Un business plan ou plan d’affaires est un document écrit qui comporte deux parties distinctes, mais complémentaires.

La première partie, souvent appelée «rédactionnel» ou « dossier projet » a pour objet de décrire votre projet, votre stratégie et la mise en œuvre opérationnelle (marketing, organisationnelle, technique, ressources humaines …) de cette stratégie pour atteindre vos objectifs.  

La seconde est le dossier prévisionnel comptable et financier établi généralement sur 3 ans comportant notamment un bilan, un compte de résultat, un tableau des flux de trésorerie pour chacune des années et éventuellement d’autres indicateurs financiers.


Pourquoi faire appel à des spécialistes de la création d'entreprise ?

La qualité business plan est fondamentale, c’est un premier pas pour votre réussite. C’est aussi indispensable pour convaincre les parties prenantes (banque, investisseurs, financiers…) et ouvrir un compte bancaire professionnel.

D’un point de vue très pragmatique, votre entreprise doit être capable d’honorer s dettes à chaque échéance. L’évaluation prévisionnelle de votre trésorerie au mois, à la semaine voire à la journée est une condition de la SURVIE de votre entreprise.

La mesure de sa RENTABILITE sur les trois ans de sa création est un impératif pour assurer sa PERENNITE et limiter vos risques.

Chaque détail compte, les professionnels de l’investissement en entreprise, les banques, ou encore les organismes d’aides à la création d’entreprise auront un regard expert pour étudier votre business plan. 

Pour valoriser votre projet, votre BP doit convaincre par sa précision, sa pertinence et sa présentation.
Votre BP doit :

  • Prouver la validité de votre idée entrepreneuriale notamment dans son contexte économique et concurrentiel,
  • Convaincre que votre projet est viable et rentable,
  • Attester que la démarche stratégique et opérationnelle (marketing, technique…..) est rigoureuse, cohérente et complète,
  • Justifier sa rentabilité notamment par une traçabilité précise des recettes et des dépenses.
Lemoine Conseil a accompagné plus de 50 entrepreneurs en 2011 en France et en Espagne.

lundi 3 octobre 2011

Après tout, l’autoentreprise n’est qu’un statut juridique parmi d’autres… (Catherine Choffat)

Ca y est, la fièvre est retombée, l’effet de mode commence à passer, l’autoentreprise va pouvoir être désacralisée. Ce statut « magique » qui a fait croire à des milliers d’entrepreneurs que tout à coup créer une entreprise se faisait en claquant des doigts et avec zéro risques… comment peut-on être si naïf ?
Ce statut est né d’une double volonté politique : essayer de diminuer – au moins un peu – les activités non-déclarées (comprenez tout ce qui se fait « au black ») et promouvoir l’entrepreneuriat dans un contexte économique difficile où la création d’entreprise apparaît comme un facteur puissant de croissance.

Objectif louable, mais comme d’habitude le discours politique exagéré a fait croire à l’impossible à beaucoup de personnes en difficulté et qui ont vu dans ce statut une planche de salut.
Sans parler des abus de certains employeurs qui ont vite vu son intérêt pour « externaliser » leurs charges de personnel (mais ceci est un autre débat).
Donc tout à coup des milliers de personnes se sont improvisés chefs d’entreprise, sans stratégie définie, sans plan marketing, sans la moindre notion de rentabilité de leur activité.

« Ben oui, pour créer y a qu’à s’inscrire sur Internet et ensuite y a pas de charges ». Et les demandes de formation et d’accompagnement ont fondu comme neige au soleil : à l’époque je travaillais pour Pôle Emploi et plus personne ne voulais des formations gratuites proposées aux demandeurs d’emploi créateurs d’entreprise.

Résultat : selon l’ACOSS, seul un tiers des autoentrepreneurs a généré du chiffre d’affaires depuis le début de leur activité. En 2010, le CA global était de 3,1 milliards d’€ pour 600 000 autoentrepreneurs, soit un CA annuel par personne d’un peu plus de 15 000€ !!!!! (en ne prenant qu’un tiers d’entreprises générant du CA, sinon on tombe à 5 000€ par an et par personne) Le détail des chiffres est ici.

Ce qui prouve bien que ce statut est tout à fait adapté aux activités complémentaires. Mais on ne peut pas décemment développer un réel projet d’entreprise :
 - sans stratégie commerciale,
 - sans connaissance des coûts de son activité,
 - et dans un statut juridique aussi étriqué (comment vivre de son activité avec des CA limité à 81 500€ pour les commerçants et 32 600€ pour les autres ?).

Car après tout, l’autoentreprise n’est qu’un statut juridique parmi d’autre. Et le choix du statut juridique n’est qu’un détail quand on crée une entreprise ! Ce qui importe c’est avant tout le projet en lui-même et la façon dont on va le vendre à ses clients potentiels !

Donc futurs autoentrepreneurs, s’il vous plait n’oubliez pas que sans clients, pas de chiffre d’affaires !

Article de Catherine Choffat sur

jeudi 29 septembre 2011

Prospection téléphonique : attention, la loi va changer ! (service Pacitel)

Toutes les entreprises vont bientôt avoir l'obligation de consulter la liste Pacitel pour actualiser leurs fichiers de prospection téléphonique. Un service qui n'est pas gratuit...
Avez-vous déjà entendu parler de la ? C’est un peu la “liste rouge” anti- qui va être ouverte dès le 1er décembre 2011.

Comment ça marche ?

Les se connectent au site www.pacitel.fr et ajoutent  leurs numéros de téléphone (fixes et mobiles) à la liste.  A partir de ce moment-là, les entreprises adhérentes s’engagent à ne plus se servir de leurs numéros pour leurs opérations de . Le consommateur peut d’ailleurs alerter le service Pacitel s’il reçoit un appel non sollicité. L’inscription à la est valable 3 ans.
Les entreprises membres acceptent aussi de suivre l’ensemble des recommandations Pacitel pour un démarchage téléphonique responsable telles que :
  • L’émission des appels à des horaires convenables (du lundi au vendredi de 8h à 20h30 et le samedi de 9h à 19h) et leur interruption sur simple demande du prospect
  • La transparence des appels : dès le début de l’entretien, le vendeur doit se nommer, citer le nom de son entreprise, expliquer le motif de l’appel et identifier clairement les produits présentés
  • La délivrance au consommateur d’ informations claires, précises et transparentes
  • Les réponses à ses questions doivent être aussi claires et transparentes (en tenant compte notamment de son âge, de sa compréhension de la langue…)
  • La conclusion du contrat ne laisse place à aucune confusion ou ambigüité
  • Tout l’entretien doit se dérouler de façon polie et courtoise
  • Le consommateur doit être informé de la faculté de s’opposer à la vente de ses données personnelles à d’autres sociétés, et l’entreprise doit sécuriser au maximum ses données personnelles pour qu’elles demeurent confidentielles

L’adhésion est-elle obligatoire ?

L’adhésion n’est pas obligatoire mais elle peut être très utile pour les entreprises spécialisées dans la : non seulement elles pourront se démarquer de la concurrence grâce à ce “label” qualitatif, mais en prime elles éviteront de perdre du temps à contacter des prospects qui ne sont pas intéressés. D’ailleurs, les sociétés non-adhérentes pourront quand même être sanctionnées par la CNIL  en cas de plaintes répétées des .
Mais attention : toutes les entreprises françaises vont avoir l’obligation de consulter cette liste d’opposition pour actualiser leurs fichiers. Cette disposition devrait être votée  de l’examen du nouveau projet de loi visant à renforcer les droits des dès 2011.
Pour les petites entreprises, ce changement est très important. Comme la durée de validité d’un fichier actualisé est limitée à 1 mois, cela signifie qu’elles vont devoir réellement planifier leur séances de phoning. En revanche, les qui sont déjà clients chez elles pourront être contactés librement (dans la mesure où il n’y a pas d’abus). Les sms et les emails ne sont pas non plus concernés par cette mesure.

http://www.gautier-girard.com/dossiers-entrepreneurs-et-managers/commercial/prospection-telephonique-attention-la-loi-va-changer-service-pacitel/